Annoncé vaincu par Joe Biden lors du récent scrutin présidentiel, Donald Trump refuse pour l’heure d’admettre sa défaite, et a pour cela été rapproché d’une équipe légendaire de la ligue, elle aussi mauvaise perdante.
Parce que les États-Unis n’aiment décidément rien faire comme les autres pays, leur système d’élection présidentiel se démarque grandement des différentes démocraties du monde. Cette spécificité a de nouveau été constatée lors du récent scrutin, où le comptage des votes, entre autres, s’est vu fortement décrié.
Fort heureusement, les USA se démarquent également dans le délai précédant l’investiture du candidat élu, puisque ce dernier ne prendra ses fonctions qu’en janvier prochain. En attendant, Joe Biden va devoir se montrer fort dans la guerre judiciaire initiée par Donald Trump, mécontent de voir son fauteuil dans le Bureau ovale lui échapper.
Une attitude de mauvais perdant à laquelle les spécialistes politiques s’attendaient en cas d’échec pour le Chef d’État en place, mais qui pousse forcément à quelques railleries. C’est d’habitude LeBron James qui se chargeait de cette tâche dans le paysage NBA, mais le King a cette fois-ci été devancé par… un conseiller de Trump lui-même.
Le reporter de CNN Jim Acosta a parlé avec un conseiller de Trump, qui envisageait de voir le président quitter la Maison Blanche comme les Pistons 1991 avaient quitté les playoffs, quand Isiah Thomas, Bill Laimbeer et d’autres étaient sortis du parquet du Palace d’Auburn Hills avec 7.9 secondes encore à jouer dans le Game 4 des finales de l’Est, refusant de serrer la main avec Michael Jordan et des Bulls victorieux.
Refuser la défaite, les Bad Boys l’avaient effectivement fait de manière légendaire lors des playoffs ’91, vexés d’abandonner leur trône de l’Est au profit de leur ennemi juré, Michael Jordan. Ce dernier a d’ailleurs toujours en travers de la gorge ce manque d’esprit sportif, comme il l’a montré dernièrement dans The Last Dance.
Mais l’interlocuteur de CNN n’en avait pas fini avec ses références à la pop-culture, et a ensuite décrit Trump en se servant… d’un tube de rap des ’90’s.
Le conseiller a aussi qualifié le président de « bad boy for life », faisant peut-être sans le vouloir référence au hit de P. Diddy « Bad Boys For Life » qui date d’il y a presque 20 ans.
LeBron James n’a même plus besoin de s’occuper du cas de Donald Trump, puisque même les conseillers du président américain commencent à lui envoyer de grosses punchlines basket. Le respect a définitivement disparu.