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Malgré une fin de saison délicate à digérer mentalement, et l’acharnement médiatique qu’il a subi, Danny Green reste ultra-loquace. Dernièrement, c’est aux pronostics anti-Lakers, et même plutôt pro-Clippers, qu’il s’en est pris.
En octobre 2019, Danny Green, alors rempli de confiance suite à son sacre en tant que champion avec Toronto, effectuait ses débuts sous les couleurs des Lakers. Des débuts ternis par une défaite inaugurale face aux ennemis jurés que sont les Clippers, mais ponctués par un record all-time monumental chipé à un certain Kareem Abdul-Jabbar.
Un an plus tard, il soulevait son 2ème trophée Larry O’Brien consécutif, cette fois-ci avec la franchise angelino, mais dans un état d’esprit tout autre que celui qu’il affichait en début de saison. Très touché par les vagues d’insultes, et même les menaces de mort qu’il a reçues sur les mois précédents, l’arrière conservait un gout légèrement amer de ce sacre.
Face à ce constat, il est somme toute logique de le voir multiplier les prises de paroles aux allures de règlements de compte dans les médias ces dernières semaines. Dans une interview accordée à Tomer Azarly de ClutchPoints, ce sont sur les prédictions avantageant les Clippers par rapport à sa franchise qu’il s’est penché.
À vrai dire, vous avez pu vous en apercevoir. Il y a eu des séquences virales, longues de deux minutes, où tout le monde disait que les Clippers étaient meilleurs. Il y a une flopée d’extraits datant de cette année où des joueurs, des analystes ou des personnes aléatoires mettaient tout leur argent sur les Clippers.
Il est en effet plus qu’aisé de remettre le doigt sur des sorties de ce genre, où des personnalités liées de près ou de loin à la ligue donnaient l’avantage aux Clips dans leur duel à distance face aux Lakers. Que ce soit des joueurs, comme Kevin Durant, des anciens, comme Richard Jefferson, ou de célèbres analystes, comme Skip Bayless, tous partageaient le même avis.
Une position a priori flatteuse pour les troupes de Doc Rivers, qui leur a cependant été peut-être plus préjudiciable qu’autre chose à terme. Green était par exemple le premier à fustiger l’attitude prétentieuse des rivaux locaux. À l’inverse, le rôle d’underdog a parfaitement convenu à lui et ses coéquipiers, comme il s’en réjouit.
On a entendu ça toute l’année. Ça ne me dérange pas d’être l’outsider. En vérité, je préfère être l’outsider et passer sous les radars, même si c’est difficile quand vous avez LeBron James et Anthony Davis à Los Angeles. Mais être les outsiders de la ville, c’était ce qu’on voulait. Si on avait eu le choix, on aurait adoré pouvoir les jouer dans une série de playoffs.
Première bonne nouvelle : Danny G n’a visiblement pas perdu toute la confiance qu’il affichait lorsqu’il a débarqué à L.A. Sa dernière phrase, emprunte d’assurance quant à l’issue d’un potentiel matchup entre Lakers et Clippers lors de la postseason, le montre bien. Une posture qu’il est cependant facile de tenir après coup, qui plus est avec le titre en poche.
On peut malgré tout facilement imaginer que LeBron James et ses partenaires s’étaient préparés à cette opposition sur l’ensemble de la saison, et n’auraient donc eu aucune appréhension si celle-ci avait bien eu lieu. Son véritable résultat restera malheureusement de l’ordre du mystère, la faute à des Clippers éliminés à une marche de ces retrouvailles fratricides.
Danny Green enchaine les mises au clair incendiaires dans les médias, et a cette fois-ci ciblé les personnes ayant privilégié les Clippers aux Lakers dans leurs prévisions sur la saison dernière. De quoi éventuellement se remettre quelques fans des Angelinos dans la poche.
