NBA – « Les consultants ? Tu ne peux pas m’apprendre à jouir si tu n’as jamais fait l’amour »

Le rôle d’analyste sportif a tout du job de rêve pour beaucoup, mais peut aussi entrainer certaines critiques de la part des athlètes eux-mêmes. Un ancien joueur NBA s’en est ainsi pris aux consultants qui n’ont jamais évolué au plus haut niveau.

Stephen A. Smith, Skip Bayless, Max Kellerman… Ces noms sont bien connus au sein de la communauté NBA, parfois même plus que ceux de certains joueurs de la ligue. Tous trois analystes phares de leurs médias respectifs, chacune de leur prise de parole fait l’objet d’une grande attention de la part des fans… et même parfois des stars de la balle orange.

Pourtant, aucun des trois journalistes ne peut s’appuyer sur une véritable expérience en tant que basketteur. SAS est par exemple le seul à avoir évolué dans les rangs d’une équipe universitaire – celle de Winston Salem State –, mais seulement en 2ème division NCAA. Les deux autres n’ont même pas laissé trace d’un passage sur le circuit high school.

Dès lors, comme dans tous sports, leurs compétences à évaluer et critiquer les performances réalisées par les meilleurs joueurs du monde sont souvent remises en cause. Pas plus tard qu’en août dernier, Stephon Marbury se fendait de propos incendiaires envers ce type de consultants dans une interview pour Heavy.

Tu ne peux pas disséquer et m’apprendre le jeu si tu n’as jamais joué à ce niveau par le passé… Si tu n’as jamais fait l’amour et que tu es vierge, tu ne peux pas m’apprendre à jouir. C’est aussi simple que ça. Si tu n’as jamais joui, tu ne peux pas dire à quelqu’un comment faire. Point à la ligne.

La métaphore a le mérite d’être assez imagée pour être comprise par tout le monde, et ne surprendra personne venant de l’esprit de l’ancien meneur star des Knicks. Ce dernier pouvait avoir la langue aussi bien pendue que les cibles de ses critiques durant sa carrière de joueur, et montre depuis qu’il n’a rien perdu de ses talents dans le domaine.

Ces derniers mois, il s’en prend par exemple régulièrement aux médias pour leur supposé parti-pris sur certains sujets. Sa dernière sortie sur Kyrie Irving en est l’illustration parfaite. Pour ce qui est de celle sur les fameux journalistes dont le manque d’expérience devrait réduire leur notoriété, il risque en tout cas certainement de trouver certains soutiens.

Comment mettre les Stephen A. Smith, Skip Bayless et autres dans la sauce ? Avec une bonne vieille analogie sexuelle, voyons. Du Stephon Marbury dans le texte.