La plupart du temps, les joueurs qui arrivent en NBA ont été des stars durant toute leur enfance. C’est donc avec une énorme confiance en eux que les jeunes talents viennent défier les vétérans et les légendes… Mais le retour à la réalité peut faire mal. La preuve, un rookie a même pensé au suicide en se faisant humilier par Larry Bird.
En 1990-1991, Larry Bird arrivait indéniablement sur la fin de sa carrière. S’il jouait encore 38 minutes par match, son corps avait du mal à se remettre de la succession d’efforts, et ses problèmes de dos récurrents ont commencé à apparaitre. Pour la première fois depuis bien longtemps, l’ailier des Celtics avait l’air vulnérable.
Au contraire, le rookie des Sixers Jayson Williams, 21ème choix de la draft, découvrait la NBA avec une sacrée envie, et la fougue de la jeunesse. Alors en voyant son idole mal en point, il a fait la demande à son coach de le titulariser face à Boston, afin qu’il puisse se mesurer, et pourquoi pas prendre le dessus sur le n°33…
Une très mauvaise idée, puisqu’en seulement quelques minutes, Larry Bird a réussi à le dégouter du basket, et même de la vie. Dans une interview accordée à Vice Sports, Jayson Williams est revenu sur cette rencontre si particulière. Il a raconté comment il a pensé à tout arrêter après un dunk de Bird sur sa tête.
Au fur et à mesure de la rencontre, je commence à me dire : « Peut-être que je ne devrais pas jouer au basket. Peut-être que je ne suis pas si bon… Pourquoi je n’ai pas fait menuisier ou maçon ? Je ne peux pas continuer après ce match ». Je me suis dit que si Bird marquait encore, je devrais mettre fin à mes jours. Je le pensais vraiment.
Ce dunk pris en pleine face a eu un fort impact psychologique sur Jayson Williams. La preuve, il a demandé à sortir lors du temps mort suivant, et a refusé de remettre un pied sur le parquet tant que Larry Bird jouait. C’est ce qu’on appelle un incroyable retour de flamme !
Si Larry Legend est devenu l’un des meilleurs joueurs de l’histoire, et surtout l’un des plus respectés, c’est parce qu’il était capable de vaincre ses adversaires avec les mots, mais surtout dans le jeu. Comme un Michael Jordan, il n’acceptait pas le trash-talking et l’insolence à son égard… Et ça, Jayson Williams l’a appris à ses dépends.
Les exemples de jeunes joueurs qui se pensent capables de faire tomber les légendes sont nombreux. mais bien souvent le résultat est le même, une humiliation en règle. En NBA, l’âge ne fait pas tout !