Avant de devenir pour le plus grand nombre le meilleur joueur all-time en NBA, Michael Jordan avait tapé dans l’œil de quelques universités. Il avait le choix entre UNC (North Carolina) ou les grands rivaux de Duke. Jordan a snobé ces derniers, et le coach, le célèbre Mike Krzyzewski, lui avait répondu par une lettre qui vaut aujourd’hui de l’or.
Le destin extraordinaire de Michael Jordan dans le basket s’est joué parfois à quelques détails. Les Bulls ont notamment eu de la chance que les Blazers ne lui portent que peu d’intérêt lors de la Draft 1984 et préfèrent sélectionner Sam Bowie.
Mais avant ça, Jordan a d’abord dû faire un choix crucial : celui de son université. Originaire de Caroline du Nord, MJ avait attiré l’attention des deux grosses universités de l’Etat : North Carolina et les rivaux de Duke. Le choix de MJ s’est finalement porté sur UNC, ce qu’a beaucoup regretté Duke et son coach iconique, un certain Mike Krzyzewski, qui lui avait envoyé une lettre personnelle.
Cher Mike,
Je suis désolé d’apprendre que vous ne souhaitiez plus en apprendre davantage sur l’université de Duke, mais je tiens à ce que vous sachiez que mon personnel et moi-même vous souhaitons le meilleur dans votre carrière universitaire.
Vous êtes un bon jeune homme, et vous devriez avoir un impact immédiat quelque soit l’université que vous choisirez.
Prenez soin de vous et bonne chance.
Sincèrement, Mike Krzyzewski.
Cela ne s’est pas joué à grand chose pour que Jordan aille jouer sous les ordres de l’un des plus iconiques entraîneurs de l’histoire. Heureusement pour Coach K, il a tout de même eu cette chance en tant qu’assistant coach de Team USA, d’abord lors des Jeux Olympiques 1984 à Los Angeles puis avec la Dream Team de Barcelone en 1992.
Mike Krzyzewski avait raison sur un point dans cette fameuse lettre : Michael Jordan a eu un impact immédiat, et c’est même euphémisme. Outre son célèbre tir pour gagner le titre NCAA, Sa Majesté a fait passer en 14 ans les Bulls d’une équipe anonyme plongée dans la cocaïne à une des plus grandes dynasties de l’histoire de ce sport. GOAT stuff.