On dit souvent que les fans de sport à Philadelphie sont parmi les plus exigeants des États-Unis… C’est un sentiment visiblement partagé par les Sixers, et les anciens joueurs passés par la franchise. Dans son podcast, JJ Redick a détruit son ancien public sans prendre de pincettes.
Tout le monde le sait aux États-Unis, les fans de Philadelphie sont les plus exigeants en matière de sport. Que ce soit en NFL avec les Eagles, en MLB avec les Phillies, ou en NHL avec les Flyers, le beau jeu est obligatoire, les résultats aussi, et dans le cas contraire, la fanbase n’hésite pas à se retourner contre ses propres joueurs…
Et ça, les Sixers le savent mieux que personne. Chaque saison ou presque, les joueurs se font siffler lors d’un match à domicile, parce que le public ne juge pas suffisants les efforts fournis sur le parquet. Lors d’une victoire face aux Bulls cette saison, Joel Embiid a même été obligé de mettre le doigt devant sa bouche pour ordonner à tout le monde de se taire dans les gradins…
À la longue, cette pression populaire peut jouer sur les nerfs des joueurs. Exilé à la Nouvelle-Orléans depuis plus d’un an, l’ancien de la maison JJ Redick est revenu sur l’impact du public sur les performances des Sixers. La gâchette s’est lâchée, et il faut reconnaitre qu’il marque quelques points.
Quand les Warriors entament une série, et que Stephen Curry commence à prendre feu, qu’il commence à danser sur le terrain, il lui arrive de prendre des tirs difficiles et le public s’enflamme. Tu le sens réellement quand tu es dans l’équipe adverse et que tu vas à l’Oracle Arena.
Quand tu joues à Philadelphie, et que tu es à domicile dans ton arène, tu as l’impression que tout le monde est prêt à te huer si tu prends un tir… C’est vraiment très différent de jouer à Philadelphie et dans n’importe quelle autre ville du pays.
Il faut un sacré caractère pour évoluer à un haut niveau devant un public si exigeant… D’après la logique de JJ Redick, un joueur qui ne supporte pas l’idée d’être jugé et bousculé par ses fans ne pourrait pas s’imposer en Pennsylvanie. La gâchette n’aura jamais ce souci à la Nouvelle-Orléans, c’est une certitude.
Voir des joueurs s’embrouiller avec leurs fans en plein match est toujours surprenant, même si chez les Sixers, c’est monnaie courante.