À peine le titre remporté, les Lakers voient déjà les observateurs se projeter vers la saison prochaine, et se pencher sur les pistes d’amélioration qui s’offrent à L.A. Pour un analyste, l’éventualité de voir un big-three se former dans la Cité des Anges durant l’intersaison est tout à fait envisageable.
Il y a quelques jours, ils étaient plusieurs Lakers à s’insurger de ne pas voir Rob Pelinka nommé Exécutif de l’Année par la NBA. Il faut dire que la 7ème place obtenue par le GM de la franchise, avec un seul vote qui le faisait figurer à la 1ère, s’est voulue plutôt surprenante pour un dirigeant qui venait de mettre en place un effectif finaliste.
Depuis ce lundi, on peut même mettre à son crédit le fait d’avoir su mettre sur pied un roster… champion. La venue d’Anthony Davis l’été dernier, dont il a évidemment été l’un des principaux rouages, a clairement fait passer l’équipe dans une autre dimension, et a entre autres permis à LeBron James d’aller chercher le 4ème titre de sa carrière.
Le duo de stars s’est parfaitement entendu, aussi bien sur qu’en dehors des parquets, et a porté les Angelinos vers le 1st seed de la conférence Ouest, et jusqu’à ce sacre historique. Malgré le maintien du suspens assuré par AD, on imagine mal le voir se séparer dans les mois à venir, et même dans les prochaines années.
Néanmoins, certaines pièces du groupe qui les accompagne devraient être modifiées. Pelinka et ses adjoints devront par exemple gérer les fins de contrat de Dwight Howard et Markieff Morris. Ils devront également rester attentifs aux décisions de Rajon Rondo, Kentavious Caldwell-Pope, Avery Bradley ou encore JaVale McGee, qui possèdent des player options pour la saison 2020-21.
La situation de Danny Green, toujours très épineuse, pourrait également faire partie des dossiers chauds. Tout cela laisse entendre que l’intersaison s’annonce intéressante à suivre chez les Purple & Gold, et que des mouvements pourraient être réalisés. Pour Kendrick Perkins, les dirigeants Purple & Gold pourraient même tenter une folie, et former… un Big-Three.
On a entendu LeBron James dire qu’il avait encore au moins 4 ou 5 bonnes années devant lui, et je le crois. Et je ne serais pas surpris si les Lakers accueillaient une autre star pendant l’intersaison. Ne soyez pas surpris s’ils mettent en place quelque chose et s’ils font en sorte qu’une autre jeune star arrive à L.A. pour jouer aux Lakers.
À première vue, une telle hypothèse pourrait s’avérer tentante pour les Lakers, tant la concurrence devrait se renforcer en parallèle pour les vaincre l’an prochain. La constitution d’un trio de stars a également prouvé sa valeur lors de la dernière décennie, avec plusieurs équipes sacrées championnes grâce à un alliage de talent de la sorte.
Néanmoins, elle pourrait aussi se révéler dangereuse. L’alchimie et la distribution des rôles a paru idyllique dans la franchise cette année, et cet équilibre pourrait être perturbé par l’arrivée d’un autre égo. Malgré toutes ses qualités de coéquipier, LeBron a par exemple déjà rencontré des difficultés dans ses précédents Big-Three, au Heat ou aux Cavs.
Le front office californien va donc devoir faire face à un dilemme de taille, et sera certainement partagé entre la volonté de se renforcer avec la manière, et de ne pas fragiliser la cohésion de l’effectif. S’il privilégie la première option, on doute cependant que les pistes de joueurs talentueux désireux de rejoindre l’équipe se feront rares pour eux.
À peine le temps de savourer, que les exécutifs des Lakers vont devoir prendre des décisions lourdes de conséquences, notamment concernant la potentielle formation d’un big-three. Kendrick Perkins semble en tout cas partant.