Ils l’ont fait ! Archi-dominateurs de bout en bout, les Lakers n’ont fait qu’une bouchée d’un Heat épuisé mentalement et physiquement (106-93, un écart monté à près de 40 points). 10 ans après leur dernier sacre, acquis par un certain Kobe Bryant, les Angelinos soulèvent à nouveau le trophée Larry O’Brien ! LeBron James a été élu MVP des Finales.
Du suspense ? Quel suspense ? Après un Game 5 alléchant, la planète basket attendait un Game 6 au couteau, avec un Heat déterminé à tout laisser sur le champ de bataille pour arracher un Game 7. Mais rapidement, chacun a compris que les hommes d’Erik Spoelstra, au bout du rouleau, n’allaient que servir de chair à canon à des Lakers sur-vitaminés.
D’emblée, les turnovers et lancers francs manqués se sont accumulés pour des Floridiens en manque d’énergie en défense, submergés par la déferlante de LeBron James et compagnie, impitoyable en contre-attaque.
LeBron on the fastbreak is a movie 🍿 pic.twitter.com/8CbOKv8ihM
— ESPN (@espn) October 11, 2020
Dans le sillage d’un Rajon Rondo rajeuni et à 100% dans le premier acte, d’un KCP en feu et d’un duo star au diapason, les Lakers ont renvoyé le Heat aux vestiaires avec 28 points de retard à la mi-temps – la seconde pire marge all-time !
Largest halftime lead in an NBA Finals game:
— Justin Kubatko (@jkubatko) October 12, 2020
30 – Celtics, 1985 G1
28 – Lakers, 2020 G6
27 – Knicks, 1970 G7
25 – Spurs, 2007 G2
25 – Celtics, 1960 G1
Symbole de cette faillite : Bam Adebayo, dominé des deux côtés du terrain, et Tyler Herro à côté de la plaque (tranche, airball sur un floater…). Jimmy Butler, lui, a parfaitement été muselé. Le retour de Goran Dragic, auteur de quelques paniers malgré une gêne évidente, n’aura été qu’une maigre consolation…
La deuxième mi-temps, elle, n’aura été qu’une longue agonie pour les troupes d’Erik Spoelstra, tandis que les caisses de champagne arrivaient déjà en masse du côté de l’hôtel des Lakers. En milieu de 3ème quart-temps, le score était de 82 à 46…
Adebayo & Co ont ensuite un peu sorti la tête de l’eau, ramenant l’écart de 36 à 21 points. Combattif et valeureux, à l’image de cette escouade, mais grandement anecdotique. Quelques minutes plus tard, en toute fin de match, Frank Vogel ouvrait son banc pour que Jared Dudley, Dwight Howard et Quinn Cook participent à la fête, signe d’une victoire évidemment acquise depuis longtemps.
LeBron James et Anthony Davis, eux, avaient accompli leur tâche. Pour cette dernière rencontre de la saison, le King a compilé un nouveau triple-double (le 11ème de sa carrière en Finales NBA !), avec 28 points, 14 rebonds et 10 passes décisives. AD a ajouté 19 unités et 15 prises.
Côté Heat, Adebayo finit largement meilleur scoreur, ayant amassé la plupart de ses 25 pions en 2ème mi-temps, quand les Lakers avaient déjà largement levé le pied. Butler doit se contenter d’un 12-7-8 pour conclure ses spectaculaires playoffs.
Au terme d’une année terrible marquée par la tragique perte de Kobe Bryant, les Lakers remettent leur nom au sommet de la planète basket. Avec un 17ème sacre qui leur permet de devenir la franchise la plus titrée de l’histoire, à égalité avec les Celtics. Chapeau !