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Tête de Turc d’une bonne partie de la toile ces dernières années, Patrick Beverley a vu ses détracteurs redoubler d’efforts ces dernières semaines. Et sa réaction à ce phénomène a de quoi surprendre.
Patrick Beverley fait partie de ces joueurs qui ne laissent personne indifférent. De par son style de jeu teigneux et ses talents de trash-talkeur, le meneur des Clippers ne possède pas énormément de fans en-dehors de ceux de sa franchise sur la planète NBA. Lorsque ses performances ne suivent pas son attitude parfois borderline, les critiques ne se font pas attendre.
Son dernier coup d’éclat dans le domaine remonte simplement au mois d’août, et une rencontre face aux Blazers de Damian Lillard. En voyant le meneur star choker dans les derniers instants de la rencontre, Pat Bev s’était fait un plaisir de se moquer de lui depuis le banc. Une attitude qui n’avait pas vraiment plu à sa cible.
Les échanges se sont donc poursuivis sur les réseaux sociaux à l’issue de la partie, avec un désormais célèbre « Cancun on 3 » de Beverley. Une punchline qui s’est retournée contre lui lors de l’élimination de L.A., et qu’il doit depuis affronter à chacun de ses passages sur la toile. Mais contrairement à ce à quoi on aurait pu s’attendre, il prend tout cela… à la rigolade.
“I be hearing y’all. That shit’s funny. That’s a good one. I can’t even be mad. I gotta take it on the chin. I can’t even be mad.”
— Tomer Azarly (@TomerAzarly) October 6, 2020
Patrick Beverley hears your ‘Cancun on 3!’ jokes lol. pic.twitter.com/zOrIFXubZP
Je vous ai vus, vous et vos commentaires Instagram qui disaient « Cancun on 3 » (Rires) J’aime bien. Je vous ai entendus. Cette connerie m’a bien fait rire. Elle est pas mal. Je ne peux même pas vous en vouloir ! Je suis obligé d’encaisser. Je ne peux pas vous en vouloir !
Parmi les internautes qui ont repris avec brio cette phrase du Clipper ces dernières semaines, on retrouve notamment… Damian Lillard et C.J. McCollum. On ignore donc si ce petit clin d’œil vidéo de Beverley s’adresse également aux deux joueurs de Portland, et aurait dès lors pour but d’enterrer définitivement la hâche de guerre.
Grand adepte du trash-talking, Patrick Beverley ne pouvait que faire preuve d’auto-dérision et savourer de voir sa propre moquerie largement reprise à son encontre. À ce petit jeu-là, il faut parfois savoir emprunter le rôle de l’arroseur arrosé.
