Car retrouver LeBron James en Finales NBA, c’est aussi voir le débat du GOAT refaire son apparition sur la planète NBA, Stephen A. Smith a livré son avis sur le dossier avec un argumentaire intéressant.
Cela avait beau s’apparenter à une évidence, le retour de la discussion du GOAT au moment où LeBron James se prépare à disputer les 10èmes Finales de sa carrière amuse toujours autant. La symbolique est d’ailleurs belle pour le King, qui jouera sa réputation sur une confrontation face à l’équipe avec laquelle il a obtenu la majorité de ses succès.
On pourrait cependant penser que le King a plus à perdre qu’à gagner dans cette ultime série face au Heat. Ses Lakers s’avancent comme les grands favoris, ayant jusqu’ici bénéficié d’un parcours idéal selon certains dans ces playoffs. Miami débarque de son côté sans pression, et avec la ferme volonté de le priver de sa 4ème bague de champion.
Néanmoins, LBJ pourrait aussi marquer de sérieux points en remportant un titre avec une 3ème équipe dans sa carrière. Le récent retournement de veste de Paul Pierce à ce sujet le démontre pleinement. Stephen A. Smith, quant à lui, semble déjà avoir définitivement tranché sa réflexion, et ne fera plus grimper LeBron dans son classement personnel.
« He ain’t the GOAT. Michael Jordan is the GOAT, all day, every day. When you’re looking at the GOAT debate, it matters to me who you win against, and the road to prosperity that you took. »
— NBA Central (@TheNBACentral) September 27, 2020
– Stephen A Smith on LeBron James
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J’estime que je ne fais pas partie des gens qui sont très critiques envers lui. Je dis simplement qu’il n’est pas le GOAT, et que c’est Michael Jordan. Tous les jours. Parce que selon moi, c’est important de noter contre qui les deux ont gagné, et le chemin qu’ils ont emprunté pour accéder à la prospérité.
Un argument souvent employé par les anciens joueurs, qui décrivent la ligue actuelle comme beaucoup plus soft, et que SAS partage vraisemblablement. Par ailleurs, selon lui, MJ ne bénéficiait pas d’un supporting cast aussi fourni que celui de James lorsqu’il a conquis ses 6 titres.
Sachant que LeBron était dans la conférence Est et qu’il était à côté de Dwyane Wade et Chris Bosh pendant 4 ans… Je regarde tout ça avec ce point de vue, en admettant que LeBron James fait partie des meilleurs, qu’il est sur le Mont Rushmore. Je pense qu’il est Top 2, voire Top 3 all-time, mais je ne lui donnerai jamais l’avantage sur Michael Jordan.
Et les gens perçoivent ce genre de pensées comme une critique envers lui, tout simplement parce que vous ne lui attribuez pas le statut de GOAT. La dernière fois que j’ai vérifié, mettre quelqu’un sur le Mont Rushmore de n’importe quel sport, sans se limiter au basket, ce n’était pas une insulte.
Smith conclut donc sa tirade en résumant sa pensée de la façon suivante :
Je le place dans mon Top 2 – voire mon Top 3 dans le pire des cas – DE L’HISTOIRE… Ça n’est pas ce que j’appelle être un hater. C’est juste dire : « Tu n’es pas Michael Jordan ! »
Convaincu que rien ne pourra le faire revoir sa position, Stephen A. Smith élabore donc les raisons pour lesquelles LeBron James n’obtiendra jamais à l’unanimité le statut de GOAT. Michael Jordan peut encore dormir sur ses deux oreilles.