Coacher Stephen Curry, c’est devoir changer ses habitudes pour beaucoup de personnes. C’est le cas de Steve Kerr, qui a dû faire quelques ajustements au moment d’entraîner le meneur des Warriors.
Après avoir gagné des titres avec Michael Jordan aux Bulls, Steve Kerr a eu la chance d’emmagasiner une sacrée expérience au cours de sa carrière. Elle était la bienvenue au moment de devenir coach des Warriors en 2014, alors que la franchise était attendue au sommet de la ligue.
Mais avant de rêver d’une bague, Kerr avait du boulot. Le coach, ainsi que ses assistants, étaient ainsi assez sceptiques concernant le tir de… Steph Curry. Selon eux, le meneur prenait beaucoup trop de « mauvais » tirs. On entend par-là des shoots trop compliqués, donc à faible taux de réussite.
Problème ? Vous ne tenez pas ces propos devant celui qui sera considéré plus tard comme le plus grand shooteur de l’histoire. Steve Kerr l’a appris à ses dépens, comme il le révèle à NBC Sports :
Il a changé ma compréhension de ce qui est un bon tir et ce qui ne l’est pas.
Lire aussi | Le pivot dingue qui aurait pu être associé à Steph Curry en 2010
Durant les premiers mois où j’ai pu coacher Steph, la moitié des tirs qu’il prenait, je pouvais entendre ma petite voix de coach me dire : « c’est un mauvais tir, un très mauvais tir. »
C’était probablement durant les premiers mois de ma première saison de coaching. Ça a mis du temps pour moi de comprendre que : « Ok, ce sont en fait de bons tirs », car ça n’a jamais été le cas dans le passé pour quiconque ayant pratiqué ce jeu.
Pour Curry, aucun tir n’est mauvais. Le meneur est capable de rentrer n’importe quel shoot sur le parquet, ce qui peut paraître impossible pour un nouveau venu, ici Steve Kerr. Pourtant, au moment de franchir la moitié de terrain, « Baby Face » est bien capable de tout.
Le reste de la ligue l’a bien compris aujourd’hui. Pour défendre Steph Curry, il vaut mieux lui coller les baskets et ne lui laisser aucun répit. Cela n’empêche cependant pas le meneur de briller et de permettre aux Dubs de rêver. Ils en auront d’ailleurs besoin la saison prochaine.
Qu’est-ce qu’un bon tir ? Voilà un « a priori » qui peut vite changer après avoir regardé jouer Stephen Curry. Steve Kerr en a fait l’expérience par le passé.