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LeBron et Anthony Davis ? LBJ et Dwight Howard ? Non. La paire la plus efficace des Lakers cette saison au niveau du net rating est bien composée de LeBron James et Alex Caruso. Un alliage surprenant mais diablement efficace, dont l’arrière a dévoilé le secret.
Dans sa globalité, la saison des Lakers est pour l’heure une grande réussite. Les Angelinos occupent pour la première fois depuis bien longtemps la 1ère place à l’Ouest à l’aube des playoffs, et font figure de gros prétendants au titre. L’entente dans l’effectif semble au beau fixe, et l’association entre LeBron James et Anthony Davis ne pourrait pas mieux se dérouler.
Les deux hommes forment d’ailleurs l’un des, si ce n’est le duo le plus redouté de la NBA. Un simple coup d’œil sur leurs statistiques individuelles, ou sur les chiffres symbolisant leur connexion suffit à confirmer cette affirmation. Et pourtant, ils ne constituent pas le duo le plus efficace de leur équipe du point de vue du net rating.
Pour rappel, cette mesure permet d’établir la différence de points inscrits et concédés par une équipe sur 100 possessions en présence d’un ou plusieurs joueurs sur le parquet. Et à ce petit jeu-là, c’est la doublette LeBron James-Alex Caruso qui domine dans le roster… et dans la ligue. Leur valeur de 20.8 est en effet la plus élevée parmi les duos ayant disputé plus de 300 minutes cette saison.
Ce constat peut surprendre, puisque Caruso est loin de faire partie des joueurs les plus utilisés par Frank Vogel, et n’affiche pas des moyennes individuelles folles. Pourtant, on a souvent vu les deux coéquipiers être à l’origine de gros highlights ces derniers mois, comme à Philadelphie en janvier ou contre la Nouvelle-Orléans un mois plus tard.
Mais comment expliquer cette alchimie entre un role player et son leader, après seulement une saison et demi passée ensemble ? Chacun avait tenté de donner des premiers éléments de réponse il y a quelques mois, mais c’est Caruso qui est revenu plus en profondeur sur ce sujet dans les colonnes de The Athletic.
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Eh bien, LeBron est juste très bon. On en rigolait avec Quinn (Cook) l’autre jour, en se disant que tout le monde voudrait être sur le parquet quand il réalise un run de 10-0 à lui tout seul. Ça aide un peu à gonfler le plus/minus. Mais je pense simplement que l’on s’entend bien. On sait tous les deux lire les défenses et profiter de leurs erreurs.
Évidemment, il est à un niveau supérieur au mien dans ce domaine, mais je fais du très bon boulot aussi. Et j’arrive à lire la manière avec laquelle les équipes essayent de défendre sur lui, et à en tirer avantage. Donc je pense que nos jeux se complimentent plutôt bien l’un l’autre.
Malgré le fait de ne posséder que le 9ème temps de jeu le plus important du roster Purple & Gold, le Bald Mamba présente le 4ème meilleur +/- (3.9), devant des joueurs comme Avery Bradley, Kyle Kuzma ou Dwight Howard. La preuve qu’il ne profite effectivement pas que de la présence de LeBron dans les lineups dans lesquels il est aligné, et qu’il a lui-même un gros impact sur les performances de son équipe.
En l’absence de Bradley pour la fin de saison, et de Rajon Rondo pour plusieurs semaines, il sera appelé par son coaching staff à afficher la même production et symbiose avec LBJ sur un temps de jeu plus conséquent. On pourra alors déterminer si cette forme commune n’était qu’un épiphénomène, ou si son association avec le King peut devenir une arme encore plus dévastatrice pour Frank Vogel.
Une bonne entente, et une intelligence de jeu partagée : voilà donc le cocktail qui permet à LeBron James et Alex Caruso de régner sur la ligue en matière de net rating selon l’arrière.
