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Danny Green en a connu des superstars depuis le début de sa carrière, mais jamais une du calibre et de l’aura de LeBron James actuellement. Interrogé à ce sujet, la gâchette des Lakers a exprimé son ressenti sur le fait de côtoyer une légende au quotidien.
Il existe des joueurs qui réussiront toujours à s’immiscer dans la rotation d’une équipe qui joue le titre, et Danny Green en fait incontestablement partie. Titulaire indiscutable chez les Spurs pendant 7 saisons, avec un titre à la clé, puis membre important des Raptors la saison passée, elle aussi conclue par une bague, Green a du nez au moment de choisir ses contrats.
Le voir débarquer aux Lakers n’avait évidemment rien d’une surprise. Aux côtés de LeBron James et Anthony Davis, la gâchette peut faire ce qu’elle fait de mieux : profiter des espaces créés par ces joueurs d’exception pour sanctionner derrière l’arc, mais aussi défendre. Un talent nécessaire dans la quête du titre.
Ce que l’on a souvent tendance à oublier, c’est que Danny Green n’a pas démarré sa carrière dans la dynastie San Antonio, non. C’est à Cleveland, en 2009/2010 qu’il a fait ses premiers pas, déjà aux côtés d’un certain LeBron James. Mais à l’époque le King n’était pas encore ce qu’il est aujourd’hui.
Ni champion, ni unanimement reconnu comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire. C’est donc un numéro 23 bien différent que l’arrière a retrouvé en signant à Los Angeles. Pourtant, son plaisir d’évoluer à ses côtés n’est pas différent. Il raconte dans le podcast « Battle for LA« .
Jouer avec une star comme ça est très amusant, et pas seulement quand on les voit diriger l’équipe sur le terrain. Dans la vraie vie aussi, c’est cool de voir que ces gars sont simplement comme nous. Ils ont les mêmes problèmes, traversent les mêmes épreuves, se comportent de la même façon…
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Aujourd’hui, je dirais que LeBron est surtout plus vieux que lors de ma saison rookie, plus mature, il a plus d’enfants, ils ont tous bien vieilli. Mais il reste un grand blagueur, donc on s’amuse énormément. En revanche, il comprend beaucoup mieux les joueurs qui l’entourent !
Il comprend totalement où il doit placer ses joueurs, et ce qu’ils doivent savoir faire, pour que lui puisse jouer à son meilleur niveau. Il dit souvent : « j’ai besoin de toi dans ce corner », « AD j’ai besoin d’un écran à ce moment là », « l’aide va arriver d’ici ». Plein de choses simples comme ça.
Surtout, ce qui fait de LeBron un joueur différent selon Danny Green, c’est qu’il n’a besoin de personne pour se rendre compte de ses erreurs. Si Frank Vogel peut parfois hausser le ton, le King est bel et bien son plus gros critique. Il sait mieux que personne quand il fait une erreur, et le fait savoir. C’est aussi ça un leader.
Il regarde énormément de vidéos, et surtout, il se tient pour responsable de ses erreurs. La plupart des coachs ont peur de faire des reproches à leurs superstars, mais Frank Vogel le fait parfois, il dit par exemple à AD ce qu’il fait mal. Mais souvent, ils le font tout seul, en disant : « c’est ma faute, je vais faire mieux la prochaine fois, je dois faire mieux pour vous ».
10 ans après le début de sa carrière, Danny Green a enfin retrouvé le King, et ensemble, ils pourraient bien décrocher un magnifique titre. Les deux coéquipiers auraient réussi cet exploit avec 3 franchises différentes.
