La NBA est une source de revenu presque infinie pour les meilleurs joueurs. Michael Jordan en est le parfait exemple, puisque grâce à son talent et à son nom, il est aujourd’hui à la tête d’un véritable empire commercial. Mais pour les autres, il faut parfois savoir la jouer fine pour vivre paisiblement, même après la retraite. C’est le cas du deuxième joueur le plus riche de l’histoire derrière MJ.
La NBA a offert à un bon nombre de stars une vie de rêve. Non seulement grâce aux contrats toujours plus juteux, mais surtout grâce aux publicités et autres extras. Michael Jordan, au sommet de la liste, est à la tête d’un empire qui avoisine les 2 milliards de dollars grâce à plusieurs investissements et business, dont la vente de ses célèbres sneakers.
LeBron James aussi a la chance d’avoir signé un contrat à vie avec Nike, qui devrait lui rapporter un milliard de dollars d’ici son 60ème anniversaire, en 2044. Même Allen Iverson, pourtant fauché à cause de ses dépenses complètement stupides, a trouvé son salut grâce à son équipementier Reebok, qui lui versera d’ici 10 ans pas moins de 32 millions de dollars.
Mais seulement voilà, tous les joueurs NBA n’ont pas la chance d’être des légendes et de pouvoir faire vendre tout et n’importe quoi grâce à leur simple nom. Puis également, tous les athlètes n’ont pas atteint un niveau leur permettant d’enchainer les gros contrats pendant plus d’une dizaine d’années. Pour ces joueurs « lambda », il faut bien compter les sous et surtout… bien investir !
C’est ce qu’a rapidement compris un certain Junior Bridgeman, qui est aujourd’hui le deuxième joueur le plus riche de l’histoire de la ligue juste derrière Michael Jordan. Et vous vous en doutez à son nom, qui ne vous évoque possiblement rien, il n’a pas bâti sa fortune sur ses simples prestations sportives.
Pourtant, il était loin d’être mauvais balle en mains. Transféré des Lakers à Milwaukee en échange de Kareem Abdul-Jabbar dès sa Draft en 1975, l’ailier a vécu une carrière solide. En 12 saisons disputées dans les années 1970-1980, Junior tournait à 13.6 points, 3.5 rebonds, et 2.4 passes en sortie de banc, ce qui est loin d’être anodin.
Sauf qu’à l’époque, les contrats paraphés par les joueurs étaient bien moins impressionnants qu’aujourd’hui. La preuve, au sommet de sa carrière, Junior Bridgeman a touché 350.000$ sur une saison complète. De quoi vivre paisiblement sur le coup, mais pas de quoi envisager son après carrière tout à fait sereinement. C’est là qu’il a eu une idée géniale : plutôt que de passer l’été au gymnase comme les autres joueurs, lui, il le passerait à étudier comment fonctionne le business.
Junior Bridgeman s’est alors penché sur le modèle économique des fast foods Wendy’s, et a même travaillé comme saisonnier dans ces restaurants pour en apprendre plus. Un joueur NBA qui fait des sandwichs l’été, c’est inimaginable actuellement. Amoureux de ce business, l’ailier a décidé d’investir toutes ses économies dans le développement de fast foods. Et à l’heure de sa retraite sportive, en 1987, il en possédait déjà trois.
Puis petit à petit, son empire s’est agrandi. Aujourd’hui, il est à la tête d’environ 160 Wendy’s, 120 restaurants Chilly’s mais aussi de l’entreprise chargée de mettre en bouteille le célèbre Coca-Cola. Tous ces éléments lui permettent d’afficher en 2020 une fortune personnelle de plus de 600 millions de dollars, ce qui le place à égalité avec Magic Johnson à la deuxième place du classement des joueurs les plus riches de l’histoire, juste derrière l’intouchable Michael Jordan.
Quand on sait que la majorité des joueurs NBA finissent sur la paille dans les 10 années qui suivent leur retraite, selon une étude de la ligue il y a quelques années, Junior Bridgeman est clairement un exemple à imiter. Il « suffit » de savoir où mettre son argent, puis de le laisser travailler. La ligue devrait peut-être songer à l’employer pour donner quelques cours aux jeunes rookies.
Vous ne connaissiez possiblement pas Junior Bridgeman et pourtant, ce simple role player dans les années 1970 est aujourd’hui plus riche que LeBron James, Larry Bird et presque toutes les autres légendes. Work, work, work.