NBA – L’assassinat verbal épique de Charles Barkley envers DeAndre Jordan

Jamais le dernier pour balancer un tacle à la gorge, Charles Barkley a distribué les assassinats verbaux sans vergogne au fil des années. L’un d’entre eux vient de refaire surface, et il concerne le pauvre DeAndre Jordan. Damn.

Après plus de 110 jours sans NBA (!), on tendrait presque à oublier certaines figures quotidiennes qui font le bonheur de la ligue. Outre les joueurs et coachs, on pense aussi aux consultants – et peut-être le plus emblématique d’entre eux : Sir Charles Barkley.

Privé de basket et de trolls depuis bientôt 4 mois, le Chuckster peut néanmoins passer le temps en regardant ses saillies passées. L’une des plus fracassantes est survenue en 2012, et la cible se nommait DeAndre Jordan.

Cette saison-là, le pivot était (déjà) dans sa 4ème année NBA, et il sortait d’un exercice à un peu plus de 7 points et 8 rebonds de moyenne. Bien sûr, Dédé faisait déjà le bonheur de Lob City, mais sa palette offensive n’était pas forcément la plus affûtée.

Lire aussi | Le clash culte de Charles Barkley et Scottie Pippen aux Rockets

Au détour d’une émission d’Inside The NBA, Charles Barkley avait d’ailleurs sorti la scie-sauteuse avec une comparaison imagée et pas très flatteuse :

Si vous l’enfermez tout seul dans un gymnase toute une nuit et que vous lui dites qu’il n’a pas le droit de dunker, vous le récupérerez le matin et il aura mis 6 points.

Voilà une manière pas très douce de dire que DeAndre Jordan ne sait rien faire d’autre que dunker.

Cette quote de Barkley a refait surface au détour d’un débat sur la carrière de Dédé sur les réseaux récemment. Alors que Jordan, 32 ans, est plus proche de raccrocher les sneakers que de son début de carrière, a-t-il répondu à toutes les attentes ?

Ce qui est certain, c’est que sa panoplie offensive ne s’est guère améliorée depuis le tacle de Sir Charles, ce qui aurait probablement beaucoup aidé à son développement. Cependant, l’ancien des Clippers a été finisseur et un protecteur de cercle plutôt fiable durant une bonne partie de sa carrière, et il doit s’en satisfaire.

Certains avancent que le « bullying works ». Dans ce cas de figure, force est de constater que Charles Barkley a fait chou blanc. Mais sa phrase reste culte…