Quand on pense à Shaquille O’Neal, on pense avant tout à ses débuts fracassants avec Orlando, à son duo avec Kobe Bryant, ou à son ultime titre avec le Heat en 2006. En revanche, il est plus rare de se remémorer ses derniers matchs. Pour palier à ça, voici un petit focus sur l’ultime saison du Diesel, pas si ridicule…
Dans l’esprit des fans de basket, Shaquille O’Neal restera comme le pivot le plus dominant physiquement de l’histoire, comme ce monstre des raquettes capable d’écraser son adversaire d’un poster ravageur à tout moment… Et quelque part c’est assez logique, puisque c’est ce qu’il a fait une grande partie de sa carrière !
Les premières images qui viennent en tête au moment de se remémorer sa supériorité sur les parquets sont celles des nombreux paniers cassés par exemple. Ou certaines actions légendaires qui ont marqué son passage aux côtés de Kobe Bryant aux Lakers pour un 3-peat mémorable. Certains se souviendront aussi de sa dernière bague avec le Heat…
En revanche, après son passage à Miami, les souvenirs sont bien moins nombreux. Certes, il a été All-Star avec les Suns à l’âge de 36 ans, mais son passage dans le désert est loin d’être gravé dans l’histoire. Et que dire de son association avec LeBron James à Cleveland, qu’une grande partie des fans a oublié.
Dans cette lignée, beaucoup ignorent que c’est à Boston que Shaquille O’Neal a terminé sa carrière. À 38 ans, avec un contrat de seulement 1.3 million de dollars, le MVP 2000 n’était que l’ombre de lui-même. Ses stats étaient évidemment respectables, mais on est bien loin de la domination de son prime. Retour sur cette fameuse saison 2010-2011.
Le premier constat à faire sur sa dernière saison, c’est que son corps souffrait. Après avoir passé des années à déplacer 150 kilos, ses articulations et ses muscles ne suivaient plus. Genoux, hanche, mollets, tendon d’Achille… Avec toutes ces blessures, le Shaq n’a pu disputer que 37 matchs !
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Ses stats étaient relativement bonnes cependant quand le Diesel jouait, avec 9.2 points, 4.8 rebonds, et 1.1 contre. On est bien loin des standards de sa jeunesse, mais pour un pivot de 38 ans, c’est honorable. Et certains soirs d’ailleurs, Shaquille O’Neal remontait le temps pour des matchs XXL dont il avait le secret.
Si les stats suivaient certains soirs, le style était en revanche bien différent. Avec le poids des années, l’intérieur n’était plus le même dans ses mouvements, et le voir se déplacer de raquette en raquette était honnêtement assez douloureux. Mais finalement, et contrairement à de nombreuses stars, cette dernière saison ne peut pas être qualifiée de « saison de trop ».
Pour 1.3 million de dollars, Boston a clairement réussi une bonne opération en signant Shaquille O’Neal. Si son corps avait tenu le choc, les Celtics auraient peut-être même pu se mêler à la lutte pour le titre…