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Tandis que 22 équipes devraient renouer avec les parquets prochainement, 8 ne passeront logiquement pas le cut. Les stars de ces dernières auront alors de quoi nourrir de sérieux regrets, et pas forcément d’un point de vue sportif.
La saison NBA reprendra ses droits dans les prochaines semaines, c’est dorénavant une certitude. Les doutes sont également en train d’être levés en ce qui concerne les participants à cette reprise. La ligue devrait en effet convier 22 équipes à Walt Disney World, qui disputeraient chacune 8 matchs de saison régulière avant que ne débutent les playoffs.
Ce format totalement novateur, rendu possible pas la crise sanitaire et l’interruption de la saison, s’avère comme celui faisant le plus d’heureux. La NBA et ses franchises percevront ainsi des revenus, les diffuseurs bénéficieront de contenu grâce auxquels ils recevront des recettes publicitaires, et les joueurs des équipes proches des places pour les playoffs auront une chance d’y accéder.
Pour d’autres, cependant, il est synonyme de fin de saison avortée, et de vacances au goût particulier. Les 8 franchises non retenues n’avaient soit que peu, soit aucune chance d’accéder aux phases finales, et comptaient sans doute juste « batailler » pour obtenir une bonne place à la Draft. Leurs stars, elles, pourraient malgré tout faire grise mine.
Pourquoi ? À cause de la question épineuse qui entoure leurs salaires. En effet, dans les conditions inédites qu’empruntent cette saison, aucun texte ne prévoit l’impact que le manque de matchs aura sur leurs émoluments. La tendance voudrait cependant que la part de rencontres non-disputées soient directement répercutées sur leur paie.
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Par exemple, les joueurs des Timberwolves, qui ne re-fouleront pas les terrains avant la saison prochaine, n’auront donc joué que 64 matchs en 2019-20. Cela impliquerait dès lors une perte de 19% de leur salaire, soit le pourcentage le plus important de toute la ligue. Pour une superstar comme Karl-Anthony Towns, le manque à gagner n’est pas négligeable.
En temps normal, le contrat de l’intérieur lui aurait permis de toucher 27.25 millions de dollars, rien que cette année. Il suffit de faire un calcul rapide pour s’apercevoir qu’il pourrait perdre près de 5.2 millions à cause de l’arrêt de sa saison. Même constat pour Stephen Curry, qui perdrait dans ce cas de figure 18% de son salaire annuel, soit plus de 7.2 millions de dollars !
Les mêmes projections peuvent donc être effectuées pour chaque joueur des Warriors, Timberwolves, Cavaliers, Pistons, Hawks, Knicks, Bulls et Hornets. Tout cela reste à l’heure actuelle de l’ordre de l’hypothèse, la NBA n’ayant pas encore apporté de réponse clair quant aux interrogations entourant les salaires.
Si ce modèle devait finalement bien être appliqué, la question de l’équité ne tarderait pas à arriver sur la table. Les joueurs de Dallas, grâce au format adopté par la ligue pour sa fin de saison, n’auraient par exemple à déplorer qu’une perte de salaire à hauteur de 5-8%. Nul doute que les stars des huit équipes lésées ne verraient pas cet écart d’un bon œil.
La gestion des salaires de ses joueurs s’annonce complexe pour la ligue, qui ne manque déjà pas de dossiers délicats à régler sur son bureau.
