Certaines personnes dans le monde de la NBA sont prêtes à tout pour remporter des titres. C’était le cas de Michael Jordan, mais aussi de Gregg Popovich. Un ancien joueur du coach n’a pas hésité à le comparer à His Airness.
S’il y a bien une chose que The Last Dance a pu apprendre à certains, c’est que pour remporter une bague en NBA, les sacrifices sont importants. Michael Jordan n’était pas un coéquipier exemplaire, du moins pas dans la définition traditionnelle.
His Airness était prêt à tout pour remporter un titre, quitte à être le méchant de l’histoire, ou à pousser ses coéquipiers dans leurs retranchements lors des entraînements.
D’une certaine manière, et s’il n’est pas un joueur, Gregg Popovich se retrouve un peu dans le même moule. En tant que coach, il est le premier à pousser une gueulante si quelque chose ne va pas. Faire copain/copain avec ses hommes ? Ce n’est pas vraiment une priorité pour lui, et c’est bien Danny Green qui peut le confirmer.
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Bien sûr, il devait l’être [méchant avec lui]. Car il s’en fout de vos sentiments. Pour être Michael Jordan, tu dois être méchant. Pas beaucoup de joueurs possèdent cela. Kobe l’avait… Rondo aussi, il s’en fout.
Leader incontesté aux Lakers, LeBron James n’est pas cité par Green ici. Il faut donc comprendre que c’est Rondo qui joue le rôle du méchant dans le roster. Néanmoins, pas de quoi dépayser l’ancien Raptor. Avec Popovich, on a presque envie de dire qu’il est désormais immunisé contre un tel comportement. Cela ne semble en tout cas pas être une mauvaise chose, et quand on voit le CV du Pop’, on comprend pourquoi.
La gentillesse ne fait pas gagner de titre. Gregg Popovich et Michael Jordan l’avaient bien compris. Une leçon utile à beaucoup de monde, dont Danny Green.