Equipe historique via ses 72 victoires pour 10 petites défaites, bilan qui a été le meilleur de l’histoire pendant 2 décennies, les Bulls avaient dans leur roster une particularité un peu spéciale.
Les Warriors 73-9 n’ayant pas gagné la bague au bout, la saison à 72 victoires des Bulls, ponctuée par des playoffs maîtrisés et un titre, est peut-être la plus dominante de l’histoire. Jusqu’à aujourd’hui, le prestige du Chicago version 1996 demeure, et à juste titre.
Ce qu’il est intéressant de noter, en revanche, c’est qu’un tiers de l’effectif était composé d’anciens… rivaux de la franchise de l’Illinois. Une trouvaille assez intéressante, et qui s’inscrit en faux avec la mentalité « seul contre tous » qu’aime tant mettre en avant Michael Jordan.
Le premier de ces joueurs, c’est Ron Harper, qui jouait pour les Cavs lors des joutes animées entre Cleveland et Chicago à la fin des années 80. Un de ses coéquipiers d’alors ? Steve Kerr. Les deux hommes sont devenus à eux seuls le poste de meneur du deuxième three-peat des Bulls moins d’une décennie plus tard.
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Vient ensuite, évidemment, un certain Dennis Rodman. Ancien nettoyeur de panneaux des Pistons, l’ailier-fort a finalement rejoint les Bulls avec le succès qu’on lui connait. Et l’éponge a été passée sur ses multiples coups bas du passé, comme cette célèbre flagrante sur Scottie Pippen :
Enfin, les intérieurs Dickey Simpkins et John Salley faisaient eux aussi partie de l’équipe des Bulls 1995-1996. Et même si leur temps de jeu fut limité, devinez quoi ? Ils faisaient partie des gros bras des Pistons époque Bad Boys.
Au total, c’est donc 5 joueurs sur 15 des Bulls de cette saison-là, soit un tiers de l’effectif, qui étaient des anciens rivaux de la conférence Est. Étonnant, n’est-ce pas ?