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Même lorsque l’on s’appelle LeBron James, on grandit avec des héros dont on aimerait suivre le parcours en grandissant. Outre Michael Jordan, le King possédait une autre figure de la sorte, bien plus étonnante.
Avant de s’ériger comme l’effigie de la ligue et de sa génération de joueurs, LeBron James a connu des périodes bien plus difficiles dans son enfance. Élevé par une mère laissée seule en charge de son éducation, qui plus est dans la pauvreté d’Akron, l’actuel leader des Lakers s’est régulièrement retrouvé à table sans nourriture, et contraint de déménager par manque d’argent.
Une époque sombre qu’il est parvenu à traverser avec sa génitrice, non sans aide extérieure. Son récent passage dans Uninterrupted lui a permis de rappeler l’importance qu’avait revêtue Michael Jordan pour lui dans ses plus jeunes années, et le bonheur qu’il avait ressenti durant leur première rencontre, en 2001.
J’étais là : « Oh put*** de m**** ! » Je ne pensais pas qu’il était réel. Vous ne comprenez pas. Je ne pensais pas que Michael Jordan était réel. Je pensais qu’il vivait dans la télé, que ce soit dans les jeux vidéo, les pubs ou les cassettes de « Come Fly With Me ». Quand je l’ai vu, j’étais là : « Si l’Homme au-dessus m’avait pris ce jour-là, j’aurais vécu une sacrée vie. » Je vous le jure, rien qu’après avoir vu Mike.
Les exploits de la légende des Bulls lui ont permis de garder l’espoir, de s’imaginer capable de suivre ses traces, de sortir sa mère et lui de la misère qui les entourait. En l’absence de figure paternelle depuis sa plus tendre enfance, il empruntait qui plus est un rôle encore plus important aux yeux de Bron, au même titre qu’un autre de ses héros de jeunesse.
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Quand vous êtes un gamin de 9 ans et que vous prenez quelqu’un en guise d’inspiration, il devient votre père, ce dont j’avais besoin. Il devient votre frère, votre coéquipier, votre pasteur. Il devient votre super-héros. C’était le cas de Batman et Michael Jordan pour moi pendant ma jeunesse.
Car si Jordan jouissait d’une étiquette de super-héros des parquets NBA, mais semblait alors aux antipodes de LBJ de par sa réussite, le cas de Batman, lui, se rapprochait encore plus du sien. Avant de devenir le protecteur de Gotham City, celui-ci a grandi sans ses parents, après qu’ils aient été assassinés dans son enfance.
Le jeune LeBron pouvait donc en partie s’identifier au héros de DC Comics, et espérer lui aussi emprunter un train de vie bien moins piteux dans le futur malgré l’absence d’une figure parentale. On peut donc aujourd’hui affirmer qu’il est parvenu à ses fins dans la vie réelle… contrairement au personnage de fiction que reste Batman.
Nul doute qu’il constitue aujourd’hui le héros d’innombrables jeunes enfants se retrouvant dans ses valeurs, et qu’il emprunte dès lors l’image qu’il avait de Batman et MJ dans sa jeunesse.
En mal de modèles à suivre dans son enfance, LeBron James ne s’est donc pas contenté d’idôlatrer Michael Jordan, puisqu’il voyait également Batman comme un héros. Il n’a aujourd’hui plus grand chose à lui envier.
