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Ultime personnification de la rage de vaincre, Michael Jordan a cumulé d’innombrables chiffres dans sa carrière pour appuyer cette affirmation. Une série statistique, unique, témoigne particulièrement de son mental de gagnant perpétuel.
Michael Jordan et la victoire, cela n’a fait qu’une seule entité pendant de très longues années. Leader incontesté d’une équipe favorite au titre pendant la quasi totalité de la décennie 1990, l’arrière poussait ses coéquipiers à se surpasser continuellement, et à ne jamais laisser filer un match, quel que soit son scénario.
Une mentalité qui a permis aux hommes de Phil Jackson de rouler sur une concurrence des plus féroces pendant six années, et qui leur a rapporté leurs deux fameux « Three Peat ». Mais cette performance inédite n’est peut-être pas la plus impressionnante que MJ ait rendue possible.
Avec leur star, les Bulls n’ont ainsi jamais eu à déplorer trois défaites consécutives entre novembre 1990 et juin 1998, soit pendant presque 7 ans (saison 1993-1994 exclue). De plus, si l’on ajoute la durée des différentes pauses prises par Jordan dans sa carrière, on se rend compte qu’il détient le record de la plus longue série all-time de matchs sans déplorer trois revers de suite.
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From November 1990 through November 2001 MJ never lost 3 games in a row (including playoffs).
— ESPN (@espn) May 14, 2020
The longest such streak in NBA history #TheLastDance
(via @EliasSports) pic.twitter.com/RBLVybHFLv
De novembre 1990 à novembre 2001, Michael Jordan n’a jamais perdu 3 matchs de suite (playoffs inclus).
La plus longue série de ce genre dans l’histoire de la NBA.
Entre les Bulls et les Wizards, Michael Jordan a donc passé 11 ans, plus exactement 4.018 jours, sans concéder trois défaites consécutives sur un parquet. Cette séquence inédite a pris fin lors de son deuxième retour dans la ligue, sous les couleurs de Washington, lorsque son équipe s’inclinera contre les Warriors le 9 novembre 2001 (après une défaite contre les Pistons et une autre contre les Celtics les jours précédents). Au total, la série folle de Jordan aura tenu seulement 5 matchs après le début de sa première saison dans la Capitale.
Winner devant l’éternel, Michael Jordan ne verra vraisemblablement pas sa série record, certes biaisée par ses deux départs en retraite, brisée de sitôt.
