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Il va sans dire que Kobe Bryant n’a pas connu la fin de carrière qu’il méritait, pas forcément sur le plan individuel, mais surtout sur le plan collectif. Visiblement agacé par un effectif en manque de talent, le Mamba a fait preuve d’une incroyable arrogance à la veille de la deadline 2015. Du grand Kobe.
Quand on pense à Kobe Bryant et à ses Lakers, on pense forcément à ses jeunes années, marquées par le dernier 3-peat en date en NBA, ou à son back-to-back flamboyant en 2009 et 2010 décroché avec brio à l’aide d’un immense Pau Gasol.
Une chose à laquelle on évite de penser coûte que coûte, c’est sa fin de carrière. Car si son dernier match restera dans la légende, il ne suffit pas à cacher toute la misère qui a précédé cet exploit. Entre les blessures, et les effectifs plus que faibles, Kobe n’a pas connu des dernières années de tout repos.
D’ailleurs, le Mamba ne cachait plus forcément sa frustration sur la fin. Jeremy Lin a raconté dans le podcast de Danny Green une anecdote géniale sur son ancien coéquipier à la veille de la trade deadline 2015. Alors blessé depuis de longues semaines, Kobe surprend tout le monde en revenant à l’entrainement, simplement pour délivrer un message à la fois arrogant, méprisant, mais tout bonnement Mamba.
This Kobe story has me in tears😂😂pic.twitter.com/tzqyLDeDAY
— Hoop Central (@TheHoopCentral) May 14, 2020
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À l’époque, il s’était blessé et était forfait pour le reste de la saison, alors il n’était plus forcément là avec nous, il suivait une rééducation loin de l’équipe. Mais un jour, alors qu’on ne l’avait pas vu depuis plusieurs semaines, il arrive à l’entraînement. C’était le jour avant la trade deadline.
Nous allions commencer la séance, et il débarque dans son survêtement, avec ses grosses lunettes de soleil, une grosse attelle pour son épaule. Quand on le voit, tout le monde crie, Carlos Boozer sort un « Kobe ! Ça fait plaisir de te voir ! »
Forcément, on lui demande comment ça se fait qu’il vienne aujourd’hui pour nous voir à l’entrainement. Il tirait une tête d’enterrement, et la seule chose qu’il nous a dit, c’est : « Je suis juste passé pour dire au revoir aux quelques nuls qui vont être tradés demain ». Il est parti s’asseoir à une table, a parlé aux coachs, et est rentré chez lui.
Dans un effectif composé de Vander Blue, Robert Sacre ou encore Ryan Kelly, on imagine bien que le message de Kobe en a fait trembler plus d’un, et a été la cause de quelques insomnies le soir même.
Au final, c’était plus un coup de pression qu’autre chose, puisque personne ne fera ses valises lors de la trade deadline à Los Angeles. Mais une telle attitude de patron, c’est du grand Kobe !
