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À l’image de l’ensemble de la planète basket actuellement, Jasmine Jordan attend avec impatience chaque nouvel épisode de The Last Dance. La fille de MJ raconte son expérience avec le documentaire, et la manière dont elle perçoit l’attitude de son père, parfois très étonnante.
Grandir en tant qu’enfant d’un grand sportif n’est jamais chose aisée. Entre la compréhension de l’aura qui entoure son parent, et la pression mise par ce dernier avec son esprit de compétiteur, le processus ne se révèle généralement pas facile à vivre. On vous laisse dès lors imaginer le tableau avec comme figure parentale… Michael Jordan.
Rassurez-vous, les trois progénitures de la légende des Bulls y ont survécu. Jeffrey, Marcus et Jasmine s’approchent aujourd’hui tous de la trentaine, et entretiennent de très bonnes relations avec leur paternel. Dans le cadre de la diffusion de The Last Dance, chacun a d’ailleurs de brillantes anecdotes de jeunesse à ressortir. Comme par exemple un jeu de société avec leur père qui a très mal tourné à la maison, entre nombreuses autres séquences.
Les deux aînés ont ainsi multiplié les apparitions médiatiques ces derniers jours, et ont par exemple pu raconter, sur une note moins légère, l’épisode lors duquel Jordan a bien failli… tuer son fils Jeffrey. Ce jeudi, c’est Jasmine qui a fait l’objet d’un entretien avec Associated Press, où elle s’étend notamment sur les enseignements qu’elle tire du documentaire.
C’est incroyable à regarder ! Vous savez, je n’ai pas eu droit à des previews ou à ce genre de choses, donc je le regarde en temps réel comme tout le monde, vraiment avec un regard de fan. Ça m’a vraiment ouvert les yeux. Je pense que si vous enlevez l’aspect basket et toute la reconnaissance qu’il a obtenue pour des raisons évidentes, j’apprends clairement que mon père essayait d’encaisser la pression et les attentes, tout en les empêchant de l’affecter.
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L’exigence et le poids des attentes : deux contraintes qui ont grandement influencé la carrière du numéro 23, et que Jasmine a pu réaliser grâce à certaines séquences touchantes de The Last Dance. Ces dernières, si elle ne les avait jamais vues jusqu’alors, ne l’ont pour autant pas étonnée, puisqu’elle a dû supporter ces mêmes attentes de la part de son père dans sa jeunesse :
Je reconnais mon père dans certaines d’entre elles, oui. Je sais que quand il s’agit du jeu, sa passion et son énergie sont inégalées. Donc quand il s’en prend à Steve Kerr ou qu’il teste Scottie en essayant de raviver la flamme et de faire rejaillir leur ténacité, je suis là : « Oh, ouais, ça c’est mon Papa. » En fait, il faisait ça avec moi simplement pour que j’obtienne un A pour un test ou deux ! [Rires] Et j’essayais juste d’obtenir mon diplôme, je ne remportais même pas des titres de champion. Donc c’est définitivement totalement lui.
La seule réelle surprise qu’elle a pu constater devant la série reste l’attitude ouverte de son père devant les caméras. D’un naturel plutôt réservé (sauf quand vous voulez entrer dans sa maison), Mike a laissé parler son cœur et ses émotions à plusieurs reprises durant ses interviews :
C’est vraiment surprenant parce que mon père est très confidentiel. Il n’aime pas commenter les affaires sociales et répondre des choses que les gens attendent de lui. Et quand on voit le documentaire et sa manière de se laisser emporter par ses émotions, partager sa vision des choses, c’est vraiment incroyable. Et j’adore ça parce que cela lui rend cette nature humaine que les gens ont tendance à oublier. Certes, c’est un phénomène, le GOAT, tout ça, mais c’est aussi un humain.
Grande fan du documentaire consacré à la carrière de son père, Jasmine Jordan ne s’étonne pas devant son comportement passé, mais plutôt par son ouverture, sa franchise et son émotivité devant les caméras.
