Dans la longue liste des joueurs qui ont eu pour seul défaut de jouer à la même époque que Michael Jordan, on peut citer un bon nombre de grands noms. D’ailleurs, MJ ne manque pas de rappeler à certain sa supériorité, même par téléphone, 25 ou 30 ans plus tard.
Quand on s’appelle Michael Jordan, on peut à peu près tout se permettre sur un terrain de basket tant on survole la compétition. Tirer un lancer franc les yeux fermés ? Il l’a déjà fait. Faire tourner en bourrique les défenseurs à l’aide d’une simple feinte de tir à une main ? Fait aussi.
Ce qui sépare His Airness d’une immense majorité des joueurs NBA en fait, c’est que quoiqu’il dise sur le terrain, il peut assumer derrière avec une action de génie. Ce qui donne forcément lieu à des séances de trash-talking mythiques, dont on vous propose les 10 meilleures histoires dans cet article.
C’est sans doute ce côté légèrement intouchable qui a rendu folle plus d’une équipe. Les Knicks sont le meilleur exemple de cette domination. En 5 confrontations contre New York en playoffs , MJ ne s’est jamais incliné, privant ainsi une génération dorée de ses rêves de titre.
Patrick Ewing, emblème de ces Knicks des années 1990, est donc l’une des nombreuses stars à avoir évolué dans l’ombre de His Airness. Et visiblement, même trois décennies plus tard, il en entend encore énormément parler. C’est en tout cas ce qu’il a révélé dans l’émission The Jump sur ESPN.
J’ai passé 17 ans en NBA, et j’ai rencontré les Bulls à 6 reprises pendant les playoffs… La seule fois où nous avons été capables de les battre, il n’était malheureusement pas de la partie (1994).
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Du coup, il me trash-talke depuis le jour où on s’est rencontré. Et il continue toujours à me répéter que je ne l’ai jamais battu dans les matchs qui comptent…
Même aujourd’hui, si je l’appelle, il me trash-talke encore.
En grand trash-talkeur qu’il est, Jordan aime visiblement se rappeler ses nombreuses victoires avec ses victimes préférées. On plaint quand même Patrick Ewing, qui doit entendre parler de ce dunk légendaire à chaque échange avec le numéro 23…
Même des années après, cette anecdote de Patrick Ewing montre bien l’amour de Michael Jordan pour la compétition. Il aime être le meilleur, et surtout le faire savoir. Du grand MJ.