Dans les années 90′, Michael Jordan était bien plus qu’un simple basketteur, c’était une véritable icône mondiale. Toutes les salles affichaient complet à sa venue, et les billets s’arrachaient à prix d’or… Sauf pour un enfant de 10 ans et son père, qui ont arnaqué la sécurité du Madison Square Garden pendant des années pour entrer gratuitement, et avoir accès aux vestiaires. Malin !
En 1997, quand Michael Jordan débarque sur le plateau bondé de la mythique émission de Canal + « Nulle part ailleurs », il est présenté par le scénariste/humoriste Bruno Gaccio comme : « ce qui se rapproche le plus de Dieu sur cette pauvre Terre ». Et c’est loin d’être anodin.
Car dans les années 90′, le n°23 des Bulls était bien plus qu’un sportif, il était l’une des personnes les plus populaires au monde. Si la NBA est ce qu’elle est aujourd’hui en termes d’impact mondial, c’est en grande partie à lui qu’on le doit.
Du coup, partout où il se déplaçait, les fans affluaient en masse pour avoir la chance de voir His Airness en action. Partout dans la ligue, les salles étaient à guichet fermé quand Chicago passait en ville. Et qui dit forte demande, dit forte augmentation des prix… Et forcément, dans une salle mythique comme le Madison Square Garden, l’inflation soudaine empêchait un bon nombre de familles de voir Jordan dans son deuxième jardin.
Heureusement pour lui, le comédien Gary Vider n’a visiblement jamais eu ce souci. Pendant 4 ans, lui, alors âgé d’une dizaine d’années, et son père, ont monté de toutes pièces un incroyable mensonge pour pouvoir entrer gratuitement au Madison Square Garden lorsque les Bulls passaient par la « Mecque du Basket ». C’est ce qu’il a confessé dans un long post Instagram, et l’histoire est complètement dingue, jusqu’au jour où les choses ont failli mal tourner.
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De 1993 à 1997, mon père et moi avons monté une arnaque, en disant que j’étais « journaliste » pour la version enfant de Sports Illustrated, et que lui était le photographe. Mon père parlait à la sécurité et les endormait pour qu’on puisse entrer sans billet, et surtout, il nous garantissait l’accès aux vestiaires. Une fois à l’intérieur, je pouvais faire de fausses interviews, prendre des photos, et me faire signer des autographes.
Mais une fois, on a failli se faire attraper. C’était pour le premier match de Michael Jordan à New York depuis sa retraite d’un an et demi pour jouer au baseball. Nous étions déjà rentrés à de nombreuses reprises, mais pour la première fois, un vrai journaliste et un vrai photographe de Sports Illustrated for Kids se sont pointés. Nous leur avons dit bonjour, sans jamais nous présenter à eux. Je pensais qu’on allait finir en prison.
Après que MJ ait scoré 55 points, nous avons couru jusqu’aux vestiaires. La sécurité contrôlait le nombre d’entrées. Nous sommes rentrés, et pas le vrai Sports Illustrated.
Pour oser monter un tel mensonge, il faut une sacrée dose de courage, et surtout être totalement inconscient. Mais pour le coup, Gary Vider doit avoir des souvenirs plein la tête. Comme quoi, mentir à parfois du bon.