NBA – Le coup de feu tiré dans le vestiaire des Pacers

Pacers ABA
(DR)

En activité entre 1967 et 1976, la ABA regorge d’anecdotes aussi étonnantes que farfelues. La preuve avec celle-ci sur les Pacers, alors meilleure équipe de la ligue.

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Si la ABA a marqué l’histoire du basket en 9 petites années d’existence seulement, c’est parce qu’elle a su se distinguer – dans le bon comme dans le moins bon. Le bon, c’est l’intronisation de la ligne à 3 points dans le basket, du slam dunk contest, d’un style de jeu plus uptempo, et du célèbre ballon tricolore.

Le moins bon, c’est une ligue assez mal encadrée, avec la prévalence des drogues, de la violence et d’un certain chaos général. Et ce ne sont pas les Pacers, triple-champions ABA avant de rejoindre la NBA lors de la fusion, qui vous diront le contraire.

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Le meilleur joueur de l’équipe, Mel Daniels, avait alors une passion pour les chevaux et les cowboys, qu’il a transmise à ses coéquipiers. Dave Craig, le docteur de l’équipe, raconte :

Les gars débarquaient à l’entraînement recouverts de poussière et de boue parce qu’ils avaient fait leur tour à cheval. Ils passaient dans les rivières, dans la pluie, des malades. Ensuite, ils se sont mis à s’habiller comme des cowboys, et je ne parle pas juste du chapeau et des santiags. Ils se traînaient avec des pistolets.

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Tout ça était d’abord plutôt marrant et innocent. L’arrière Billy Keller se souvient :

On avait un sac où on mettait nos montres, bagues, porte-feuilles etc. Quand cette histoire de cowboys a débarqué, le coach ouvrait le sac et il y avait des colts et des pistolets au milieu des montres. Plusieurs fois, je suis rentré dans le vestiaire et les gars se pointaient les armes sur eux. Ils se battaient même sur le sol.

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Seulement voilà, comme vous l’imaginez, les choses ont peu à peu mal tourné. Craig explique :

Au bout d’un moment, j’ai dit au coach Slick Leonard : « On doit interdire ces pistolets dans le vestiaire avant que quelqu’un ne soit blessé ». Slick pensait que tout ça était rigolo, il me disait : « Nan, tranquille, ce ne sont pas des armes chargées ». Mais un jour, les gars faisaient les cons et un coup de feu a été tiré. Dieu merci personne n’a été blessé, mais on a dû instaurer une règle selon laquelle si tu amenais une arme au match, tu devais le laisser à la consigne.

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Autre époque, autres mœurs, n’est-ce pas ? Si on imagine mal Steph Curry et Draymond Green se pointer un colt dessus en plein vestiaire aujourd’hui, c’était juste un autre jour normal en ABA. Quelle époque.

Indiana Pacers NBA 24/24

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