Intouchables pendant les années 90, les Bulls ont martyrisé superstar après superstar. Mais d’après BJ Armstrong, un homme débarqué dans la ligue un peu trop tard aurait pu tout remettre en cause.
Charles Barkley, Gary Payton, Karl Malone, John Stockton, Patrick Ewing, Reggie Miller… Ils sont nombreux à s’être cassé les dents sur l’impitoyable Michael Jordan, raccrochant ensuite les sneakers sans avoir terrassé Sa Majesté en playoffs.
Les Bulls étaient-ils imprenables ? Oui… et non. Déjà, Hakeem Olajuwon représentait une grande menace aux yeux de MJ, qui a admis plus tard auprès du coach des Rockets victorieux en 1994 et 1995 que ses Bulls n’auraient probablement pas pu en venir à bout.
Mais selon BJ Armstrong, meneur titulaire lors du premier three-peat, c’est un autre phénomène de la raquette qui aurait donné le tournis à Chicago : un certain Tim Duncan.
Pour moi, le joueur qui nous donnerait le plus de fil à retordre, et qui en donnerait le plus à MJ, c’est Tim Duncan.
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D’un point de vue technique, Timmy est un joueur unique comme je n’en ai jamais vu d’autres. Et pour contrer un talent comme Michael Jordan, qui était quasiment sans faille d’un point de vue technique, il faut être pareil, et Tim Duncan pouvait faire ça.
Heureusement pour les Bulls et malheureusement pour notre plaisir de fan, le mythique ailier-fort des Spurs n’a débarqué en NBA qu’en 1997, et n’a jamais pu croiser le chemin de MJ en playoffs. Son premier match face à lui dans la ligue laissait en tout cas entrevoir de belles choses, avec un quasi double double-double à 19 points et 22 rebonds.
Autre caractéristique qui aurait bien servi Tim Duncan : l’absence de crainte. Il y a quelques temps, TD révélait tranquillement que Michael Jordan ne l’impressionnait pas le moins du monde.
Les Bulls ont été champions en 1998, les Spurs en 1999, mais ils n’ont jamais pu croiser le fer en playoffs, et c’est bien dommage. BJ Armstrong nous a mis l’eau à la bouche.