Arrivé l’été dernier après avoir fraîchement célébré sa deuxième bague de champion, Danny Green semble plus que jamais s’épanouir aux Lakers. Le shooteur a révélé la recette du bonheur du vestiaire de Los Angeles.
La plupart des joueurs ayant vécu ce type de situation vous le diront, il n’est jamais facile de rejoindre un nouvel effectif tout juste après avoir été sacré champion. La conquête d’un titre permet en effet généralement de créer des liens forts avec vos coéquipiers, qu’il est quasiment impossible de retrouver ailleurs quelques mois plus tard.
Danny Green, récemment sacré avec Toronto, ne peut cependant pas en attester. Si le moral de l’arrière se trouvait au beau fixe au sein de la franchise canadienne, son arrivée aux Lakers lors de la dernière intersaison ne semble pas l’avoir altéré. Mieux, ce dernier a l’air d’avoir trouver un foyer encore meilleur chez les Angelinos.
Il y a quelques jours, il évoquait ainsi les 3 principales raisons qui rendent aussi saine l’atmosphère régnant autour de sa nouvelle équipe. Ce vendredi, dans une interview accordée à Spectrum SportsNet, il a cette fois-ci affirmé que cette saison se plaçait comme la plus fun de sa carrière, avant de se justifier.
C’est définitivement la meilleure saison de ma carrière, et même pas d’un point de vue individuel ou personnel. Je ne réalisais pas ma meilleure saison individuelle, mais c’est le simple fait d’être avec ces gars, de m’amuser avec le groupe et d’avoir du succès collectivement. Je pense que les gars ont compris le projet global, et tout le monde y prenait du plaisir.
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Personne ne se souciait de ses stats, ou de ses prestations individuelles. On avait tant de pièces différentes qui apportaient tellement, à tel point que l’on prenait du plaisir tout en remportant des matchs, que l’on joue 10-15 minutes, 20-25 minutes ou juste 5 minutes. Les gars n’y prêtaient pas vraiment attention parce qu’on s’amusait tellement.
Une atmosphère de vestiaire dont rêverait n’importe quel coach, et qui a certainement jouer un grand rôle dans les succès accumulés par les Lakers depuis octobre. Et bien que Green ait eu l’occasion de jouer dans des franchises on ne peut mieux gérées et sans perturbations comme les Spurs et les Raptors, il n’avait jamais pu observer un climat aussi positif que celui qui règne à L.A.
C’était définitivement l’une des saisons les plus funs que j’ai vécue depuis que je suis arrivé dans la ligue, parce qu’on gagnait, et parce que personne ne se battait pour du temps de jeu ou pour toucher plus le ballon. Tout le monde jouait sa partition, restait dans sa ligne et jouait son rôle du mieux qu’il le pouvait.
Tandis que son nom apparaissait récemment dans un potentiel trade l’envoyant aux Bucks, Danny Green ne semble pas prêt à faire ses valises et quitter les Lakers. Sous contrat jusqu’en 2021 avec les Purple & Gold, il parait au contraire déterminé à l’honorer jusqu’à son terme, et pourquoi pas le prolonger si l’alchimie qui règne dans l’effectif venait à se poursuivre dans le temps.
Malgré déjà 11 saisons pleines et deux conquêtes de titres à son actif, Danny Green ne s’est jamais trouvé aussi heureux que depuis son arrivée à Los Angeles. La preuve que tout va pour le mieux chez les Lakers.