Véritable motif d’espoir pour des franchises en perdition, un 1er choix de Draft peut véritablement remodeler le visage d’une équipe. Certaines, au nombre de six, n’ont cependant jamais reçu cette opportunité, que ce soit à cause de la malchance ou de leur absence des tréfonds de la ligue dans leur histoire. Focus.
Si le but principal de chaque franchise est d’accéder au graal en allant chercher le titre chaque saison, certaines connaissent les limites de leur effectif et ne peuvent décemment pas viser aussi haut. Dès lors, il existe une autre échéance importante, certes beaucoup moins reluisante, pour ces équipes dites « perdantes » : la Draft.
Les pires bilans de la saison voient ainsi leurs chances de sélectionner les meilleurs prospects accrues. Et si la grande majorité des 30 franchises NBA ont déjà eu cette « chance » par le passé, six d’entre elles attendent encore leur tour, devant au mieux se contenter de picks dans le Top 3. En voici la liste :
Denver Nuggets
Plus hauts picks : Carmelo Anthony (3ème, 2003), Raef LaFrentz (3ème, 1998), Mahmoud Abdul-Rauf (3ème, 1990)
Carmelo Anthony reste à ce jour le meilleur joueur sélectionné dans le Top 3 par les Nuggets, Ces derniers ne présentent même pas de second choix de draft dans leur histoire, mais peuvent se targuer d’avoir eu le nez creux avec Jamal Murray (7ème choix) mais surtout Nikola Jokic (41ème choix) ces dernières années.
Indiana Pacers
Plus hauts picks : Rik Smits (2ème, 1988), Steve Stipanovich (2ème, 1983), Wayman Tisdale (2ème, 1985), Rick Robey (3ème 1978)
Le passif des Pacers avec des choix du Top 3 n’est pas des plus glorieux. Seul Rik Smits se place comme une réussite avec 11 saisons dans l’Indiana et des moyennes de 14.8 points et 6.8 rebonds. Les choix de Danny Granger (7ème) ou de Paul George (10ème) se sont quant à eux avérés judicieux.
Memphis Grizzlies
Plus hauts picks : Mike Bibby (2ème, 1998), Steve Francis (2ème, 1999), Stromile Swift (2ème, 2000), Ja Morant (2ème, 2019), Shareef Abdur-Rahim (3ème, 1996)
Les Grizzlies ont réussi l’exploit d’échouer lors de trois étés consécutifs à une marche du 1st pick. Mais si les noms évoqués ci-dessus sont pour la plupart glorieux, aucun n’a durablement influencé positivement les résultats de la franchise. Le flambeau est désormais dans les mains de Ja Morant.
Miami Heat
Plus haut pick : Michael Beasley (2ème, 2008)
Modèle en terme de régularité dans le haut niveau, le Heat ne présente, pour appuyer cette affirmation, qu’un seul pick effectué dans le Top 3 dans son histoire. C’était en 2008, lorsqu’ils ont par exemple privilégié Michael Beasley à Russell Westbrook, Kevin Love, Serge Ibaka ou DeAndre Jordan. Il n’a finalement pas embrassé le destin que ses dirigeants espéraient.
Oklahoma City Thunder
Plus hauts picks : Gary Payton (2ème, 1990), Kevin Durant (2ème, 2007), James Harden (3ème, 2009), Lucius Allen (3ème, 1969), Bob Kauffman (3ème, 1968), Tom Burleson (3ème, 1974)
Le Thunder, anciennement SuperSonics, fait sans aucun doute figure de la franchise s’étant le plus souvent approcher du 1st pick, sans jamais l’obtenir. Ils n’ont cependant pas à regretter leurs choix du Top 3, surtout ces 30 dernières années. On peut également ajouter à cela la sélection de Russell Westbrook avec le 4ème pick en 2008.
Utah Jazz
Plus hauts picks : Darrell Griffith (2ème, 1980), Dominique Wilkins (3ème, 1982), Deron Williams (3ème, 2005), Enes Kanter (3ème, 2011)
Darrell Griffith et Deron Williams restent les deux principales réussites du Jazz lorsqu’il s’agit de sélections dans le Top 3 de la Draft – Dominique Wilkins n’ayant jamais porté le maillot de la franchise. Mais Utah n’a pas eu besoin de choix aussi élevés pour avoir le nez creux : John Stockton (16e, 1984), Karl Malone (13ème, 1985), Dell Curry (15ème, 1986), Paul Millsap (47ème, 2006), Gordon Hayward (9ème, 2010) sont autant d’exemples pour le prouver.
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Toutes les franchises ne sont pas logées à la même enseigne lorsqu’il s’agit de choix de draft, mais les six citées ci-dessus ont su pour la plupart se montrer visionnaires avec ce qui leur était offert.