NBA : « Je veux lui donner tort. À cause de lui, je joue encore plus dur »

Pas le plus grand, pas le plus costaud, c’est à l’aide d’une détermination sans faille qu’Allen Iverson a marqué l’histoire de son empreinte. Et dans une interview datant du milieu des années 2000, « The Answer » a révélé l’une de ses plus grandes sources de motivation. Ce nom ne vous sera pas inconnu.

Dans l’histoire de la NBA, rares sont les joueurs a avoir été aussi adorés par le public qu’Allen Iverson. Peu importe la franchise qu’il supporte, demandez à un fan de la NBA des années 2000 ce qu’il pense de « The Answer », et sa réponse devrait être pleine d’éloges.

Avec son physique de « monsieur tout le monde » (il mesurait 1m83 et ne dunkait qu’à de très rares occasions), A.I a donné de l’espoir à des millions de jeunes basketteurs dans le monde entier. Peu importe la taille, si on a du cœur, et un peu de talent forcément, on peut performer à un haut niveau.

Et du coeur, Iverson en avait, peut-être plus que toutes les légendes de la ligue. Ses Finales 2001, où il n’avait pour allier que le vieillissant Dikembe Mutombo (34 ans), en sont le parfait exemple. Seul face à l’armada Lakers, A.I pose plus de 35 points de moyenne, et la victoire des Sixers au Staples Center lors du match 1 restera à jamais dans les annales.

Mais d’où venait cette détermination sans faille ? D’un parcours semé d’embuches pour commencer, mais aussi, et c’est plus surprenant, d’un journaliste bien connu aux États-Unis. C’est ce qu’Iverson révélait aux médias américains lors de son passage à Denver de 2006 à 2008.

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AI talking about Skip Bayless is COMEDY pic.twitter.com/7Fnq8EhRxd

— THIS LEAGUE (@thisleague) March 28, 2020

« […] Skip Bayless ?! Il me déteste ! Je ne sais pas ce que j’ai fait à cet homme. J’ai fait des erreurs dans ma vie, mais lui, c’est le seul gars qui me fait me demander pourquoi il me déteste autant. »

« Je l’écoute parler de moi et je me dis : « De tous les gens qui parlent mal de moi dans le monde, c’est à lui que je veux donner tort. Il me fait jouer plus dur… Tellement plus dur ! Je suis très sérieux, parce que je n’ai jamais entendu quelqu’un parler si mal de moi. »

Quand on connait Skip Bayless, ce genre de déclaration n’est pas surprenante. Avec son manque de mesure flagrant et assumé, l’éditorialiste n’hésite pas à prendre en grippe certaines stars, ce qui peut leur servir de motivation. Pour information, Skip Bayless qualifiait à l’époque Iverson de joueur individualiste qui ne remporterait jamais un titre NBA, parce qu’il ne défendait pas, et qu’il était surtout préoccupé par ses stats.

Dans le genre anecdote inattendue, savoir que Skip Bayless a grandement motivé Allen Iverson est assez surprenant. Même si malheureusement, le journaliste avait raison sur le nombre de bague remportée par The Answer.