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Grand ami de Kobe Bryant avant sa disparition le 26 janvier dernier, Carmelo Anthony avait dû acquérir la reconnaissance du Mamba à ses débuts. Une anecdote amusante que le joueur de Blazers a récemment racontée.
Arrivé en 2003 dans la ligue après avoir été drafté par les Denver Nuggets en 3e position, Carmelo Anthony débarquait avec une solide réputation. Star de Syracuse durant son passage en NCAA, il se plaçait alors au même niveau qu’un Dwyane Wade ou même d’un LeBron James pour plusieurs scouts NBA.
Et il a d’emblée assumé ce statut, avec une première saison de très haut niveau. Ses 21.0 points, 6.1 rebonds et 2.8 passes ne lui ont certes pas permis d’obtenir le titre de rookie de l’année – la faute à un jeunot de Cleveland, mais laissaient d’ores et déjà présager d’une carrière brillante. Mais avec toute la hype qui l’accompagnait, certains adversaires se montraient forcément durs sur lui pour briser sa confiance.
L’un d’eux, spécialisé dans les accueils musclés des meilleurs débutants de la ligue, n’était autre que Kobe Bryant. La légende des Lakers a pris un malin plaisir à tenter de déstabiliser les jeunes talents durant l’ensemble de sa carrière. Une pratique qui visait plus à les préparer aux duels qu’ils allaient pouvoir mener à l’avenir, plutôt qu’à vraiment chercher à les décontenancer.
Ce traitement de faveur, Melo en garde un excellent souvenir, puisque c’est en ce soir du 19 décembre 2003 qu’il a acquis le respect de ce qui est devenu l’un de ses meilleurs amis par la suite. Il a ainsi raconté en détail son premier affrontement avec Vino dans un live Instagram avec Dwyane Wade, dans la nuit de vendredi à samedi.
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Carmelo tells the story of how he first earned the respect of Kobe.
— SportsCenter (@SportsCenter) March 28, 2020
« Ever since then we became close … At first, it was just all basketball, then over the years it became about friendship, then it became about family … » (via @DwyaneWade) pic.twitter.com/NQMSgmeoTG
« Pendant le match, Kobe n’arrêtait pas de me lâcher des petites piques, genre ‘On te laisse marquer maintenant, mais ce n’est que jusqu’au 4e quart-temps. Dans le 4e, c’est moi qui vais défendre sur toi.’ J’étais là : ‘Pourquoi tu ne défends pas sur moi maintenant ?’, et il me dit : ‘Non non non. Je ne suis pas là pour te stopper, ON est là pour te stopper.’ Je ne comprenais pas. […]
Le match continue, et le 4e quart-temps arrive. Il a tous les coups de sifflet alors qu’il n’arrête pas de faire des fautes, et il est là : ‘Je te l’avais dit. Allez, offrons aux gens ce qu’ils attendent.’ On enchaine les fautes l’un sur l’autre, et on arrête pas de se trashtalker. Et j’avais mes tresses à l’époque. La chose la plus irrespectueuse que quelqu’un puisse faire, c’est toucher tes tresses. [Rires]
Et je ne sais plus si c’est moi qui ai reçu une technique ou quelqu’un d’autre, mais il a donné un petit coup à mes tresses en disant ‘Calme toi, bro.’ Il m’a soumis là ! Je lui ai fait : ‘Personne touche à mes tresses !’.
Et après le match, il est venu me voir pour me dire : ‘Tu as mon respect.’ J’étais là : ‘Qu’est-ce que tu me racontes, on doit jouer pour avoir ton respect ?’ J’étais choqué ! Et il me dit : ‘Tu ne t’es pas défilé. T’y es allé fort. Je voulais voir si t’allais passer le test sur la durée.’ […] Depuis ce moment où il m’a « couronné », on est devenus proches. D’abord, c’était simplement du basket, après, c’est devenu de l’amitié, et puis des liens familiaux. »
Aussi fort et reconnu qu’il pouvait déjà être à cette époque, Carmelo Anthony n’a pas échappé au test de résistance de Kobe Bryant. Une première étape vers la création de leur relation de très grands amis.
