Dans une récente interview, Iman Shumpert est revenu en détails sur son passage aux Knicks, où il a côtoyé Carmelo Anthony. Et l’arrière a rendu hommage à un aspect inconnu du grand public de la personnalité de Melo.
Drafté par les Knicks en 2011, Iman Shumpert a passé les quatre premières saisons de sa carrière à New York. Il rejoignait une équipe alors plutôt bien classée dans la conférence Est à cette époque, menée par Carmelo Anthony et Amar’e Stoudemire.
Près de 10 ans plus tard, Melo est à Portland, le Stoud est du côté du Maccabi Tel-Aviv, et Shump n’a plus de club. Ce dernier a au moins le temps de donner quelques interviews, dont une pour le podcast de VladTV, durant laquelle il s’est souvenu de ses années chez les Knicks.
Rapidement, le sujet abordé fut celui de Carmelo et de la manière dont il est devenu le « méchant » pour les médias new-yorkais. Mais Shump le défend et dévoile l’aspect caché de la personnalité de l’ailier.
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Il n’a pas le crédit qu’il mérite en dehors des parquets. Melo est quelqu’un qui peut gérer tous les bruits qui l’entourent, il peut faire abstraction des commentaires et laisser le travail parler pour lui. Et c’est quelqu’un qui, quand il va parler, ne mentira pas et ne blâmera pas.
Il me disait : « Ce n’est pas mon rôle de faire tomber les autres, je vais prendre la responsabilité. Même si c’est la faute du coach. Je vais prendre la responsabilité et me fier à mon éthique de travail pour régler cette situation ».
Je l’ai tellement respecté pour ça. Il agissait comme un homme. Il ne ratait aucun des matchs de son fils, il le récupérait à l’école, il marchait avec lui du côté d’Eastside, comme n’importe qui le ferait. Et ce alors qu’ils (les médias, ndlr) étaient tous sur lui, qu’il était le sujet le plus chaud de toute la ville.
Il ne pouvait pas sortir de chez lui sans que tous les photographes ne le mitraillent, sans que les médias ne le critiquent. Il fait simplement sa vie, il avance, en silence sans rien dire, sans blâmer personne. Je ne pouvais avoir meilleur exemple d’éthique de travail.
Si Melo était loin d’être parfait sur les parquets durant ses années avec les Knicks, il a en revanche été irréprochable sur son attitude en dehors. Il n’a jamais jeté la faute sur quiconque, il endossait toujours les responsabilités, et était comme un bouclier pour son équipe.
Les médias le crucifiaient ? Il restait calme et concentré. Phil Jackson voulait le virer ? Il tenait ses positions, sans pour autant s’en prendre à quiconque, et Jax a finalement été le premier à sauter. Melo voulait être à New York, il voulait relever le challenge. Et il a fait preuve d’une solidité mentale que peu de joueurs auraient pu avoir dans la jungle médiatique qu’est la Big Apple.
Il est toujours intéressant d’avoir des points de vue comme celui de Shump sur le cas Melo. Quand les médias dessinent volontiers un joueur égoïste et méprisant, les joueurs dessinent eux souvent un joueur ouvert d’esprit, toujours prêt à être le leader dans la tempête.