Aux Blazers depuis 2012, Damian Lillard n’a pas encore réussi à offrir un titre aux Blazers. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, le meneur et sa franchise ayant multiplié les campagnes de playoffs ces dernières années. Mais pour Dame, cet objectif aurait été atteignable à peu de choses près…
À l’été 2015, les Blazers ont connu une intersaison difficile. La raison ? LaMarcus Aldridge, arrivé au club en 2007, quittait l’Oregon et rejoignait les Spurs. Pour Damian Lillard, ce départ a marqué un tournant dans l’histoire récente des Blazers.
Car si la franchise a connu de très bons résultats depuis le départ de l’intérieur, ils n’ont pas réussi pour autant à se placer une seule fois en véritable prétendant au titre, malgré une belle campagne l’an passé.
Mais pour Lillard, cela aurait été possible si LMA était resté à Portland en 2015. C’est ce qu’il expliquait récemment lors d’un épisode du Knucklehead Podcast, dont il était invité :
Shoutout to one of the Leagues brightest stars for sitting down and Chopping and it up with us 💯.. @Dame_Lillard @HennessyUS @PlayersTribune #knuckleheadspodcast ✊🏾😎✊🏾 pic.twitter.com/UHYsvAVoht
— Darius Miles (@21Blackking) March 3, 2020
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Quand j’y repense, je me dis « m*rde ». Parce que si lui et moi étions restés coéquipiers et que j’avais atteint le niveau auquel je joue aujourd’hui, je me dis : « ok, on aurait avec certitude gagné un titre ».
Dame semble sûr de lui. Surtout que s’il est devenu le joueur qu’il est aujourd’hui, c’est-à-dire le meilleur meneur de la planète au moins provisoirement (Stephen Curry ayant manqué 4 mois de compétition), c’est possiblement lié au fait que le départ d’Aldridge lui offrait les rênes de l’équipe. Donc rien ne dit que son développement aurait été à ce point parfait si l’intérieur était resté au club.
D’un autre côté, impossible d’être en désaccord avec D.O.L.L.A. Un Aldridge au sommet de sa forme avec un Lillard en pleine progression… Le cocktail aurait pu donner quelques sueurs froides à la conférence Ouest. Le numéro 0 s’appuie sur sa première campagne de playoffs en 2013 pour illustrer son propos :
Notre toute première série de playoffs ensemble contre les Rockets en 2013, au Game 1, il avait fini à 46 points et 18 rebonds. Et il sortait pour 6 fautes. Moi c’était mon premier match de playoffs et je finissais avec 30 points et 7 rebonds, quelque chose comme ça. Donc je me dis qu’il y aurait pu avoir de nombreuses situations où il j’aurais pu prendre le relais s’il ratait son match, ou s’il sortait.
Parti à San Antonio pour améliorer ses chances de remporter le titre, Aldridge n’aura pas réussi à atteindre son objectif. Ses chances auraient-elles été plus amples s’il était resté aux côtés de Dame à Portland ? Malheureusement, on ne saura jamais.
Instant nostalgie pour Lillard, qui aurait aimé connaitre son prime aux côtés de LaMarcus Aldridge. L’intérieur en aura décidé autrement.