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Drafté par les Warriors en 2011, Klay Thompson s’approche tranquillement de la décennie passée dans son club. Pourtant, tout n’a pas commencé de la meilleure des manières, avec un drôle de dîner…
Bien qu’il ne passera pas la moindre seconde sur le terrain, Klay Thompson est actuellement dans la neuvième saison de sa carrière, la neuvième chez les Warriors. C’est également la première saison de son nouveau contrat de 5 saisons, signé l’été dernier pour un montant de 189 millions de dollars.
Le sniper va donc s’installer encore un long moment dans la Baie, lui qui est aujourd’hui le Warrior le plus ancien derrière Stephen Curry, drafté 2 ans plus tôt, en 2009.
Si le mariage a parfaitement fonctionné au fil des années, ce n’était pas forcément idéalement parti. C’est Bob Myers, le GM du club, qui l’affirmait récemment à The Athletic, expliquant que le diner pré-draft organisé avec le joueur était assez… étrange.
Il a à peine dit un mot. Il n’a quasiment pas parlé. Il regardait son assiette. Je ne pouvais pas dire s’il était timide, incertain ou effrayé.
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Puis il expliquait qu’il avait des doutes sur le talent du joueur :
Je n’avais aucune idée de son niveau défensif. Mais je savais qu’il était compétitif. Il posait des grosses stats à Washington State. La vérité, c’est que vous si vous étiez à ce dîner, vous vous seriez dit : « Ce gars n’est pas prêt à la NBA ».
Donc il faut tout prendre en compte. Et tu te dis : « Est-ce que ça a une importance s’il a côtoyé ce milieu (la NBA), et que son père y a pris part (Mychal Thompson, 1st overall pick en 1978) ? »
L’arrivée de Klay Thompson chez les Warriors était donc loin d’être une évidence en 2011. Timide et introverti, le sniper instaurait des doutes dans l’esprit de ses dirigeants. Au final, presque 10 ans plus tard, on regarde dans le rétroviseur et on se dit que le pari est devenu une sacrée réussite.
Triple champion NBA, solidement installé dans l’élite des meilleurs poste 2 de la ligue, Klay est devenu un pilier des Warriors. Un pilier de leur réussite passée, et un pilier de leur potentielle réussite future.
Lunaire, Klay Thompson l’a toujours été. Mais c’est aussi ça qui fait son charme. On ne le changerait pour rien au monde, et les Warriors non plus, on imagine.
