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Après une cuisante défaite, Gregg Popovich n’est généralement pas d’humeur à recevoir des questions qui appellent une réponse évidente. Nouvelle preuve la nuit dernière, après la déroute des siens face aux Lakers.
On le sait, la relation entre Gregg Popovich et les journalistes est tumultueuse. Depuis ses débuts en tant que coach il y a 24 ans, le technicien des Spurs aime taquiner les membres de presse, voire même les recadrer. Alors quand le coach des Spurs est d’humeur chafouine et qu’une question ne lui plait pas, il n’hésite pas à leur faire savoir.
La nuit dernière, son équipe a tout fait pour le rendre grognon. Dépassés par les Lakers, les coéquipiers de DeMar DeRozan et LaMarcus Aldridge se sont finalement inclinés 102-129 au Staples Center. Un résultat logique au vu des bilans des deux équipes, mais qui a de quoi agacer un entraîneur aussi attaché à la défense que Pop.
Ses protégés ont notamment laissé LeBron James prendre feu longue distance dans l’ultime quart-temps de la rencontre. Un coup de chaud ponctué de cinq tirs à 3 points consécutifs, qui a définitivement permis aux Angelinos de s’envoler au score.
À l’issue de la rencontre, il est donc apparu légitime pour l’un des journalistes présents en zone mixte de demander à Popovich comment faire lorsque LeBron décide de prendre le contrôle d’un match de cette manière. Et comme on pouvait le prévoir, la réponse de son interlocuteur a été sèche. Très sèche.
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On s’assure que vous preniez de belles photos ? On essaye de l’éviter. Si on avait pu l’éviter, on l’aurait fait. Mon Dieu. Vous restez vraiment éveillés toute la soirée pour penser à des questions comme ça ? Est-ce que quelqu’un d’autre a une question qui a du sens ?
Du Popovich dans le texte, car même si la question pouvait paraitre pertinente, la réaction de ses joueurs face à cet événement ne lui a très certainement pas plu.
Outre ce fait de match, le coach de Team USA a de quoi pester quant aux performances de sa franchise. Les Spurs ont en effet enregistré leur deuxième défaite en deux soirées consécutives au Staples Center, ainsi que leur cinquième lors des sept dernières rencontres.
Dixième de la conférence Ouest, San Antonio va devoir rapidement se reprendre pour palier ses trois victoires de retard sur les Grizzlies, huitièmes, et ne pas connaître une première saison sans playoffs depuis 23 ans.
Cet épisode aura au moins, espérons-le, permis à Pop d’évacuer une partie de la frustration accumulée lors de la nouvelle défaite de son équipe.
