R.J. Barrett est un diamant brut à polir et étale tout son talent sur certaines actions chez les Knicks. Il reste cependant en grosse délicatesse au tir, comme en témoigne ce très vieux record de médiocrité qu’il pourrait faire tomber.
Les Knicks en sont à 3 victoires de suite et semblent aller beaucoup mieux depuis le départ de David Fizdale. Dans les traces d’un Julius Randle qui justifie enfin son contrat, la franchise prend un petit bol d’air et voit, sous les ordres de Mike Miller, un avenir un peu moins bouché.
R.J. Barrett, de son côté, est un peu rentré dans le rang après un bon début de saison, voire même beaucoup. Pétri de talent, l’arrière n’en reste pas moins extrêmement perfectible au tir, comme en atteste ce record qu’il risque d’accrocher en fin de saison :
The last time a player shot less than 40% from the field (min 10 FG/G) and less than 60% from the line (min 4 FTA/G) was in 1952-53 (ironically, Knicks legend Nat Clifton)
— Knicks Film School (@NYKFilmSchool) January 3, 2020
RJ Barrett is currently shooting 38.5% from the field and 54.8% from the line
La dernière fois qu’un joueur a tiré à moins de 40% (minimum 10 tirs tentés par match) et à moins de 60% de la ligne des lancers (minimum 4 lancers tentés par match), c’était en 1952-53 (ironiquement, la légende des Knicks Nat Clifton).
RJ Barrett tire actuellement à 38.5%, et à 54.8% au lancer.
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Tournant à 13.5 points de moyenne à 38.5% au tir (13.2 tirs tentés par match) et 54.8% (4.1 tentatives) sur la ligne des lancers, il est sur les traces de Nat Clifton et de son record de médiocrité durant la saison 1952-1953. L’intérieur fut le premier afro-américain à signer un contrat en NBA et tourna à 34.3% au tir et 58.3% de la ligne, cette saison-là.
Si ce dernier ne fut jamais un modèle de précision au tir, R.J. Barrett a le potentiel pour faire mieux, et il le devra au vu de son poste et de l’ère dans laquelle il joue. Avant la draft, les observateurs le définissaient comme un talent brut avec qui il fallait prendre son temps, une tendance qui se confirme.
En effet, sur certains matchs ou actions, le pur produit de Duke étale tout son talent aux yeux de la ligue et montre à quel point il a le potentiel pour devenir une superstar. Parfois, à l’inverse, il sombre et peine à se relever.
Le management des Knicks croit en lui, puisqu’il a été déclaré intransférable et que le projet est bel et bien d’en faire la figure de la franchise. Cela passera par un accompagnement de tous les instants et le développement d’une régularité au tir, afin, déjà, d’éviter d’aller chercher ce triste record de médiocrité.
Chez les Knicks, on fait dans le traditionnel avec R.J. Barrett qui vient titiller le record de médiocrité de Nat Clifton, ex-joueur de la franchise. A l’ancien Dukie d’éviter cet affront.