Leader des Celtics avant d’être froidement transféré à Cleveland contre Kyrie Irving, Isaiah Thomas est bien placé pour comparer son passage à Boston avec celui du meneur des Nets.
Bien que son passage à Boston fût court, il n’en restera pas moins très intense. Isaiah Thomas, le temps de quelques mois, était une véritable légende à Boston. Un joueur de petite taille mais au talent et au coeur énorme, qui s’est donné corps et âme pour cette franchise.
Malheureusement pour lui, le GM de la franchise, Danny Ainge, n’était pas du genre à faire dans les sentiments et il le transférait froidement à Cleveland en échange de Kyrie Irving. Plus de deux ans plus tard, Uncle Drew est déjà parti du côté de Brooklyn tandis que IT tente lui de se relancer chez les modestes Wizards.
Avec du recul, Thomas est récemment revenu, auprès de Stefan Bondy du New York Daily News, sur son passage à Bean Town, ainsi que sur celui de son collègue des Nets. Les deux hommes n’ont pas connu les mêmes expériences avec le club celte, le premier étant pratiquement élevé au rang de demi-dieu tandis que le second s’isolait rapidement du reste du vestiaire. Pour Thomas, l’explication est on ne peut plus simple.
Quand j’y étais, c’était davantage une ambiance d’équipe, tout le monde s’appréciait. En observant de loin, ce que je fais souvent avec les Celtics car je suis proche du coaching staff, il ne m’a pas semblé qu’ils prenaient du plaisir à jouer les uns avec les autres. C’est simplement une observation extérieure.
Ce serait comme ça que je l’expliquerais si je devais comparer. Je pense qu’on prenait vraiment du plaisir à jouer les uns pour les autres, et d’un point de vue extérieur, ce n’est pas l’impression que j’avais d’eux.
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Thomas poursuit en s’attardant sur le cas de Kyrie. Alors que Kevin Garnett l’attaquait violemment il y a quelques semaines en expliquant qu’il manquait tout simplement de co*illes pour évoluer à Boston, Thomas se montre lui un peu plus diplomate.
Je ne dirais pas qu’il manque de co*illes car il a inscrit un des plus gros tirs de l’histoire des finales NBA, c’est un des meilleurs meneurs de tous les temps. C’est ainsi que ça marche à Boston et à New York. Tu dois être un dur à cuire pour réussir.
En résumé, Kyrie Irving a fait ce qu’il a pu, mais ce n’était tout simplement pas suffisant pour satisfaire l’exigeant public du TD Garden.
Ils ont remporté 17 titres. Ils ont 30 maillots retirés. Donc les attentions sont différentes. Ils savent que tu es un grand joueur de basket. Mais ils veulent encore plus. Et ça a toujours été comme ça.
L’attention médiatique liée au fait de porter le maillot des Celtics, des Knicks ou des Lakers, toutes ces franchises légendaires, c’est juste différent du reste de la ligue.
Si Isaiah Thomas restera toujours adoré à Boston, on ne peut pas en dire autant de Kyrie Irving. C’est le quotidien des franchises NBA. Certaines expériences fonctionnent, d’autres non.