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À son arrivée à New York en février 2011, Carmelo Anthony arborait un nouveau numéro. Fini le 15, bonjour au 7. Mais ce changement n’a pas été gratuit pour l’ailier.
Avant d’arriver à New York, Carmelo Anthony a toujours porté le numéro 15. D’abord durant son année universitaire à Syracuse, puis durant près de 7 saisons chez les Nuggets. En février 2011, il est transféré chez les Knicks et c’est alors la première fois de sa carrière professionnelle qu’il doit porter un nouveau numéro.
La raison est simple, le 15 est retiré au plafond du Madison Square Garden : c’était le numéro de l’illustre Earl Monroe. Melo décide de prendre son numéro au lycée, le 22, puis de soustraire son nouveau de toujours, le 15. Cela nous donne un tout nouveau numéro 7 que l’ailier gardera sur son dos jusqu’à son arrivée à Portland il y a quelques semaines.
Et depuis la nuit dernière, nous savons désormais que le port du 7 n’a pas été gratuit pour Carmelo, qui a du payer Kelenna Azubuike, membre des Knicks à l’époque et qui portait donc ce numéro 7 prisé par l’ailier. Désormais commentateur pour les Warriors, il expliquait l’anecdote durant la rencontre entre les Dubs et les Blazers la nuit dernière.
Yo, this story made chuckle. Can’t believe Carmelo only gave Kelenna Azubuike $3K to wear No. 7 in New York. Funniest part was KA saying, « Bro. Let me hold something. Come up off that paper. I know you’re paid. » #StayME70wballedhim (🎥 via @gswchris) pic.twitter.com/KE9Y5l3f4A
— Michael Lee (@MrMichaelLee) December 19, 2019
Donnie Walsh, qui était le GM à l’époque, m’appelle dans son bureau et me dit que Carmelo voudrait mon numéro. Donc là je me dis « il va devoir me donner quelque chose ! ». Donc Walsh nous dit de nous arranger entre nous, alors je vais le voir et je lui dis : « Mec, fais un geste envers moi ».
J’avais déjà vu des joueurs sortir le chéquier pour récupérer un numéro, donc je me dis 20.000 dollars minimum. Je reviens le lendemain, il me donnait un chèque de 3000 dollars.
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Melo a donc déboursé 3000 dollars de sa poche pour mettre la main sur ce précieux numéro 7. Une somme dérisoire pour lui en sachant qu’à son arrivée à New York, durant la saison 2010-2011, il touchait 17 millions de dollars. Une broutille à cette échelle.
Bon prince, Azubuike n’a pas fait le difficile et a accepté la somme. Pour l’anecdote, il ne jouera pas la moindre seconde avec les Knicks et rejoindra les Mavericks la saison suivante avant de mettre un terme à sa carrière.
Profitons-en pour évoquer rapidement la situation de Melo cette saison. Sa bonne forme se poursuit, lui qui termine à 17 points et 8 rebonds dans la victoire des Blazers face aux Warriors la nuit dernière.
En 14 matchs avec la franchise de Portland, il tourne à 16.8 points (42.1% aux tirs), 6.2 rebonds et 1.2 passe décisive par match. Les Blazers vont mieux et sont désormais neuvièmes de la conférence Ouest (12-16) avec seulement une défaite de plus que les Kings, huitièmes (12-15). De bonne augure pour la suite.
Rien n’est gratuit dans la vie, et Melo n’y échappait lorsqu’il arrivait à New York. La négociation se déroulait sans encombre, et l’ailier mettait la main sur ce désormais célèbre numéro 7.
