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Incroyable scoreur, James Harden maitrise à la perfection l’art d’attirer les fautes. Cette saison, aucun joueur ne tire plus de lancers-francs que lui. Mais comment expliquer que personne ne puisse l’en empêcher ? Où se situe-t-il dans l’histoire dans le domaine ? On fait le point.
À la même manière d’un Stephen Curry, qui a grandement contribué ces dernières années à la manière dont le basket a évolué, James Harden redéfinit la vision de l’attaque en NBA. Aujourd’hui, les défenses adverses, quand elles affrontent le barbu, doivent prendre en compte que l’arrière sera présent 10 à 15 fois par match sur la ligne des lancers. Minimum.
Hormis la qualité de son tir extérieur et sa facilité à driver vers le panier avec son physique solide, c’est la faculté de Harden à attirer les fautes qui le rend à ce point indéfendable. Il n’a jamais tiré autant de lancers-francs de sa carrière. Plus que ça, aucun joueur ne tire plus de lancers-francs que lui cette année dans toute la ligue.
Après 15 matchs cette saison, The Beard tente 14.2 lancers-francs par match. C’est le plus haut total de sa carrière, et tout simplement le plus haut total de l’histoire depuis les 17 tentatives de Wilt Chamberlain durant la saison 1961-1962 !
Durant le podcast Hoops Collective, Brian Windhorst de ESPN expliquait l’évolution de la manière dont les lancers-francs sont sifflés depuis plusieurs années.
Il est en route pour réaliser une des plus grosses saisons aux lancers-francs de l’ère moderne. Aujourd’hui, les lancers-francs sont arbitrés différemment qu’à l’époque. Durant la saison 2010-2011, le joueur moderne qui tirait le plus de lancers-francs était Dwight Howard.
Sinon, il faut remonter à Wilt Chamberlain. Mais il peut très certainement finir avec le plus grand nombre de lancers-francs tirés dans l’ère moderne.
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Cette saison, James Harden est le joueur qui a créé le plus de fautes de toute la ligue, avec 123 coups de sifflets provoqués. Si on divise par 15 matchs joués, aujourd’hui au 21 novembre 2019, ça nous donne 8.2 fautes provoquées par match.
Par ailleurs, d’après PBP Stats, l’arrière des Rockets provoque cette saison, en moyenne sur 36 minutes, 1.47 « non-shooting fouls », soit des fautes sifflés qui ne résultent pas sur des tentatives de lancers-francs.
Si l’on additionne cette donnée avec les 8.2 fautes provoquées par match qui résultent sur des lancers-francs, on s’approche quasiment d’un total de 10 fautes provoquées par match…
James Harden, que l’on aime ou non son jeu, est le maitre absolu dans l’art de provoquer des fautes, ça ne fait désormais aucun doute.
C’est incontestable, James Harden est le joueur le plus efficace de la planète quand il s’agit de se frayer son chemin sur la ligne des lancers-francs. Le barbu affole les compteurs statistiquement parlant, et ce n’est pas près de s’arrêter.
