Début de saison réussi, collectif huilé, ambiance au beau fixe : Jimmy Butler a de multiples raisons d’être heureux depuis son arrivée au Heat. D’ailleurs, pourquoi sourit-il donc en toutes occasions ?
Le Heat impressionne en ce début de saison. Partage du scoring, circulation de balle, un Bam Adebayo en mode MIP, un Jimmy Butler en leader, les pépites Nunn et Herro qui se développent… Le soleil, c’est de circonstance, est au beau fixe en Floride.
Après un été marqué par l’arrivée de Jimmy Buckets, le départ de Josh Richardson et de Hassan Whiteside, peu d’observateurs voyaient la franchise de Pat Riley aller aussi haut aussi vite. Troisième à l’Est avec un bilan de 9 victoires pour 3 défaites, les hommes d’Erik Spoelstra réussissent un début de saison canon.
Jimmy Butler, absent les premiers matchs pour la naissance de sa fille, semble épanoui et se présente souriant en toutes circonstances, mais pourquoi-donc ? La réponse est simple, et ses anciennes franchises apprécieront :
Asked @JimmyButler why he is smiling every day here…
— Ethan J. Skolnick of @5ReasonsSports (@EthanJSkolnick) November 19, 2019
“I’m allowed to be me.”@5ReasonsSports pic.twitter.com/w9bnKXSjEw
Je suis autorisé à être moi-même, c’est pour ça que je souris constamment. Être moi, ça peut sembler mauvais pour beaucoup de monde, mais pas ici.
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JB est donc autorisé à être lui-même, et c’est ce qui le rend heureux. Une petite pique à l’égard de ses anciennes franchises ? On peut penser que le joueur, au fort caractère, était sans doute bridé dans celles-ci et ne pouvait ainsi pas se comporter comme il voulait sans être réprimandé.
A Miami, il semble avoir trouvé un cadre idéal au sein d’une franchise réputée pour son environnement sain avec un coach talentueux, un Pat Riley présent pour ses joueurs et un cadre stable. On sait que le joueur peut avoir un caractère difficile, mais, pour le moment, pas d’orages à l’horizon.
Le début de saison du Heat est un joli pied de nez à ses détracteurs puisque certains observateurs avaient critiqué son choix en le qualifiant de régression, tout en soulignant le fait que le joueur avait privilégié le cadre de vie à la quête de titres. Jimmy Buckets propose une belle réponse en tournant à 18.4 points, 5.8 rebonds et 7.2 passes à 45.2% au tir pour 24% à 3 points.
Ses coéquipiers semblent grandement apprécier l’ailier et cela résulte en un collectif fort où les joueurs se complètent les uns les autres. Le Heat sera peut-être de retour en playoffs cette année après son échec de l’an dernier. Pas mal pour se relever de la retraite du meilleur joueur de l’histoire de la franchise.
Jimmy Butler qui sourit, Heat qui revit. L’ambiance est au beau fixe, les résultats suivent et si cela continue ainsi, le choix de Jimmy Butler prendra tout son sens.