NBA – L’imbroglio autour du remplaçant de Gregg Popovich hier soir

Dans la nuit, Gregg Popovich s’est fait expulser après un coup de sang sur les arbitres. Si on a dans un premier temps pensé que Becky Hammon l’avait remplacé, écrivant ainsi l’histoire, la confusion règne aujourd’hui.

Le match entre les Trail Blazers et les Spurs restera-t-il dans l’histoire de la NBA ou non ? C’est la question qui se pose aujourd’hui de l’autre côté de l’Atlantique.

Suite à l’expulsion de Gregg Popovich dans le 3e quart-temps, on a pu voir Tim Duncan et Becky Hammon prendre les rênes de l’équipe. Pendant le temps d’un instant, tout le monde pensait assister à une grande première : Becky Hammon était la première femme à entraîner une équipe d’hommes dans les 4 grands sports américains.

With Pop’s ejection, Becky Hammon becomes the first woman to serve as head coach of a men’s team in four major sports, making history. #GoSpursGo

— Stephen Anderson (@thestephena_) November 17, 2019

Le problème, c’est qu’Hammon n’était visiblement pas la seule à endosser le rôle de head coach en l’absence « Pop ». Les Spurs se sont tournés vers un coach à 3 têtes, composé de Hammon donc, Tim Duncan et Will Hardy. Une organisation qui validait tout de même le moment historique pour le sport US et l’intégration des femmes à des rôles importants dans les structures sportives.

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So apparently they are calling this a three-person head coach “by committee,” which still makes Hammon’s inclusion historic, and also validates all of my emailers who tell me Popovich is a communist.

— Mike Finger (@mikefinger) November 17, 2019

Mais face aux journalistes, Gregg Popovich, un peu rabat-joie et sans doute un peu vexé par la 5ème défaite de suite de son équipe, a clarifié les choses… Et l’histoire n’a pas été écrite cette nuit. Car en son absence, c’était Tim Duncan le patron.

Gregg Popovich clarified for reporters in San Antonio after the game that Tim Duncan was the acting head coach after his ejection. The Spurs’ fifth straight loss, as stated earlier, goes on Pop’s record

— Marc Stein (@TheSteinLine) November 17, 2019

Derrière cette annonce, il y a sans doute une volonté de ne pas gâcher un moment qui représentera beaucoup dans la lutte pour l’égalité des genres. Becky Hammon doit se créer son histoire, dans sa franchise, avec son équipe. Le moment n’en sera que plus beau.

Sa connaissance du basket n’est pas en doute, les joueurs sont les premiers à exprimer leur soutien pour elle, mais Becky Hammon devra encore un peu patienter pour devenir la première femme à coacher une équipe masculine.