Un match où les Allemands ont éclipsé la performance de Ioannis Papapetrou (41 d’évaluation).
A domicile, le Panathinaïkos recevait hier soir l’Alba Berlin. La formation allemande débarquait avec un bilan négatif (2-5) et restait sur une série de six défaites consécutives. Le début de match est un chassé-croisé entre les deux équipes qui se répondent par séries. Ces dix premières minutes annoncent d’ailleurs la couleur du match : offensif et indécis avec une égalité parfaite à 31 partout.
Le deuxième quart-temps donne une tendance et le 27-18 en faveur de l’Alba Berlin leur offre une petite avance avant le retour aux vestiaires (49-58). Il faudra un Panathinaïkos patient pour revenir au score. La Green Team va mettre vingt minutes pour y parvenir et il faudra un dernier lancer-franc de Nick Calathes à 26 secondes du buzzer pour arracher la prolongation.
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Nikos Pappas (14 points, 4 rebonds, 4 passes, 1 interception) donne une première fois l’avantage aux grecs (91-88) puis une deuxième fois à 30 secondes du buzzer (98-96). Malheureusement, l’ancien pensionnaire de Pro B et de Jeep Elite, Martin Hermannsson (20 points, 3 rebonds, 10 passes), va remettre les deux équipes à égalité grâce à un super spin-move et une finition avec la planche. Durant les cinq nouvelles minutes, Luke Sikma (14 points, 10 rebonds, 7 passes, 26 d’éval), va sécuriser la victoire sur le fil de Berlin (106-105).
De quoi éteindre le très bon soir de Ioannis Papapetrou. A 25 ans, l’ailier grec était « dans la zone » avec 39 points (9/10 à 2 points, 6/12 du parking), 5 rebonds, 3 passes, 2 interceptions et 41 d’évaluation en… 48 minutes. Oui, seulement deux petites minutes pour rafraichir la machine. C’est forcément une soirée record pour celui qui avait marqué que 18 points au maximum dans sa carrière Euroleague, pourtant riche de 150 matchs. Il devient par la même occasion le recordman aux points pour un joueur du Pana dans la compétition. A noter une autre belle performance, celle de Jacob Wiley (22 points, 32 d’évaluation).
Un match fou et une performance individuelle de haut rang. C’est l’Euroleague que l’on aime.