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Il y a des jours où rien ne va. Demandez aux Trail Blazers, qui ont connu un samedi catastrophique à tous points de vue.
Bien sûr, il y a la défaite. Malgré un bel effort et 33 points de Damian Lillard notamment, les Blazers ont été crucifiés par Philadelphie en toute fin de match sur un game-winner assassin. Terry Stotts et ses hommes affichent un bilan de 3 victoires pour 3 défaites, en dessous de leurs ambitions.
Mais au-delà de ce game-winner qui fait forcément mal à la tête, il y a les blessures. Beaucoup de blessures. Dans la journée, déjà, Zach Collins avait pris une lourde décision.
Absent pour une blessure à l’épaule, il devait choisir entre l’opération ou la réhabilitation. Il a choisi l’opération, l’éloignant des parquets pour plusieurs semaines. A cela, il faut ajouter la situation d’Hassan Whiteside. Rien de trop grave pour lui, mais quelques heures avant le match face à Philly, il a été donné out par le staff médical, la faute à une blessure au genou.
Puis vient Rodney Hood. L’ancien du Jazz s’est fait peur dans un choc avec Ben Simmons durant la partie, dans le quatrième quart-temps :
Je ne pouvais plus rien sentir, j’avais l’impression que tout mon genou était enflé.
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Pour ceux qui tiennent les comptes, c’est donc 3 des 5 joueurs titulaires lors du premier match de la saison qui sont frappés par les pépins physiques. Sans oublier l’absence longue durée de Jusuf Nurkic et un Pau Gasol toujours pas opérationnel. Une cerise (pourrie) sur le gâteau d’une bien salle soirée, rendue encore plus rageante par le fait que les Blazers ont compté jusqu’à 21 points d’avance.
Après la partie, Terry Stotts refusait de se laisser abattre :
On va faire avec les gars qu’on a. Je suis déçu pour Zach, c’est dur pour un jeune joueur de rater toute la saison, mais c’est dans son meilleur intérêt.
Même son de cloche chez le vétéran Anthony Tolliver, qui se retrouve avec un temps de jeu boosté par les circonstances :
Les blessures font partie de la NBA. On va jouer une équipe (Golden State) dans une situation similaire à la notre, voire pire. Il y a toujours pire.
Rodney Hood, lui, était plus défaitiste face à la presse après le match, résumant le sentiment général :
Cette soirée ne pourrait pas être pire.
Avec les circonstances contre eux, les Blazers vont devoir trouver les ressources pour enchaîner les victoires en attendant de meilleurs jours. Un joli test, bien que rapide dans la saison.
