Arrière bien connu du championnat de Pro A, Yannick Bokolo à accepté, pour notre plus grand plaisir, de répondre à nos questions !
Parlons Basket : Bonjour Yannick ! Comment vas-tu ?
Ça va bien…
PB : Comment as-tu vécu cette saison difficile avec Gravelines ?
C’était difficile par rapport à ce qui avait été espéré au départ avec l’équipe que l’on avait.
PB : Et personnellement, es-tu satisfait de ta saison ?
Oui, parce que malgré des facteurs que je ne maîtrise pas j’ai sus donner le meilleur de moi-même.
PB : Que retiendras-tu de ton passage au BCM ? Quel aura été ton meilleur et ton pire souvenir à Gravelines ?
Je retiens des bons souvenirs avec mes différents coéquipiers, mes titres individuels et collectifs, mais aussi l’accueil auquel j’ai eu droit qui fut très chaleureux.
Mon meilleur souvenir est la semaine des As à Pau, je l’ai vécu de A à Z et avec les résultats (MVP + le titre).
Mon pire souvenir restera la défaite contre Roanne à la semaine des As qui se déroulait au Havre, d’où je garde un sentiment de vol.
PB : Pourquoi avoir choisi Pau ? Est-ce que Claude Bergeaud a été l’élément déclencheur ?
Le projet est intéressant et clair et oui, Claude Bergeaud est aussi un critère mais pas seulement c’est un tout.
PB : Qu’attends tu de cette arrivée à Pau et des ces 3 saisons que tu vas passer à l’Elan Béarnais ?
Je suis un compétiteur, les titres m’intéressent beaucoup. Je m’attends à des moments difficiles mais aussi et surtout de très bons moments.
PB : On sait que les supporters de ce club sont à fond derrière leur équipe, à quel genre d’accueil t’attends-tu ?
Du côté médiatique j’ai déjà eu un très bon feeling et accueil, mais je ne m’inquiète pas car avec l’équipe de France déjà j’ai été très bien accueilli.
PB : Toi qui est un bon défenseur, sur quel de Pro A n’aimes-tu pas défendre ?
Il n’en a pas un en particulier, mais c’est vrai que les petits meneurs comme Andrew Albicy, Marco Pellin me font utiliser plus d’énergie.
PB : Tu as toujours évolué en Pro A, comment pourrais-tu décrire ce championnat ?
Il change forcément pour moi car je grandis avec lui. Mais c’est vrai qu’il est plus dense qu’il y a 5 ans. Il y a beaucoup moins de matchs garantis d’être gagnés.
PB : Et est-ce qu’une expérience à l’étranger, avant la fin de ta carrière est possible ?
Beaucoup de choses sont possibles. Tout dépend de mes résultats et envies futures.
PB : Pensais-tu qu’avec l’absence de Tony tu avais une chance d’être retenu pour partir à Rio ?
Alors d’abord je ne suis pas retenu pour la coupe du monde, Rio cette année c’est pour nos footeux ! (Rires). Et ma sélection ne dépends pas de Tony mais de moi et bien sûr du sélectionneur. Et Rio reste une récompense de ce que j’effectuerai dans les saisons a venir. (NDLR : évidemment petite faute de notre part, vous l’aurez remarqué. Petite erreur d’inattention dû au fait de la coupe de monde de foot et approche, désolé !)
PB : Justement, quel sentiment ressent-tu, par rapport à ton absence, de cette liste des 24 présélectionnés en équipe de France ?
Un pincement, car comme je l’ai dis je suis un compétiteur mais physiquement cela me fera le plus grand bien, et mentalement cela va me donner faim. Mais aussi j’ai mes premières vacances en 11 saisons.
PB : Pour finir, je suppose que tu suis un peu la NBA, on assiste à un remake de la saison dernière en Finale, cette fois ci qui vois-tu s’imposer et en combien de matchs ?
Mauvaise supposition, je suis mais sans plus mais malgré tout cette année pour moi c’est les Spurs, à l’expérience. Pour le score, je dirais 4-3, cette fois ci pour les Spurs.
L’équipe Parlons Basket remercie chaleureusement Yannick Bokolo d’avoir accepté de répondre à nos questions !
Interview réalisé par Parlons Basket le 06/06/2014