Le 4 mars 1982, Dennis Rodman terminait en larmes sur le terrain. Retour dans les coulisses d’une rencontre entre les Pistons et les Pacers, qui marquera l’histoire de Detroit mais aussi la carrière du Worm.
Dennis Rodman est surement l’un des joueurs les plus énigmatiques de l’histoire de la ligue. On peut facilement compter les nombreuses aventures farfelues dont il est protagoniste, mais cela ne doit pas nous faire oublier le joueur fantastique qu’il a été.
A partir de la fin des années 1980, Dennis Rodman incarne parfaitement les Bad Boys de Detroit : le combat, la hargne, le vice et la castagne… Dennis la Menace ne reculait devant rien. On s’envole vers le Palace d’Auburn Hills, un doux soir de mars 1992, pour s’en rendre compte.
En véritable état de grâce lors de cette saison 1991-92, Rodman vient d’être élu joueur du mois de janvier. Une sacrée performance pour un bonhomme qui ne dépasse pas les 10 points de moyenne par match sur la saison…
Face aux Pistons d’Isiah Thomas et Joe Dumars, on retrouve les Pacers de Reggie Miller et de Detlef Schrempf. Les intérieurs d’Indiana sont rodés cette saison-là… mais ils tombent sur un ovni nommé Dennis Rodman. Une folle soirée racontée par Legendary :
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Lors de cette rencontre, The Worm empile les rebonds mais est également à l’origine de plusieurs moments de hustle clairement inspirants pour mettre la misère aux joueurs des Pacers.
Au cours du match, il gobe d’ailleurs plus de rebonds offensifs que de rebonds défensifs, performance très rare dans un tel volume total. Mieux encore, il va chercher 18 rebonds en attaque, une barre que seuls 4 joueurs, dont Zaza Pachulia, ont atteint depuis 1974.
Finalement, il termine la soirée avec un beau baluchon de 34 rebonds. Sauf que, lorsqu’il se rend compte qu’il vient de cocher la 34ème case sur sa feuille, Dennis est pris par l’émotion. Il vient effectivement de battre le record de franchise des Pistons, détenu jusque-là par Bon Lanier, iconique pivot des années 70, qui s’était emparé de 33 rebonds en 1972.
Un match plus que référence pour Dennis Rodman, qui terminera cette saison de mammouth avec une moyenne de 18.7 rebonds par rencontre avec trois matchs à plus de 30 rebonds. Une vraie machine… de 2m01 seulement.