Rugueux parmi les rugueux, Kendrick Perkins n’est pas le dernier pour donner son avis dans les médias américains et critiquer la NBA actuelle. Sa dernière cible ? Les jeunes joueurs.
La NBA, comme tous les autres domaines de la société doit faire face à son lot de « c’était mieux avant ». Les anciens joueurs aiment rappeler à quel point leur époque était plus glorieuse.
« À mon époque, on savait faire autre chose que tirer à 3 points », « à mon époque on défendait », « à mon époque les superstars n’étaient pas potes et ne jouaient pas dans la même équipe »… Les poncifs sont nombreux.
Le plus connu d’entre eux est sans doute celui qui affirme que la NBA est devenu « soft » depuis le début des années 2000. Nostalgiques de l’époque des Bad Boys où l’expression « jouer des coudes » prenait tout son sens, beaucoup ne se reconnaissent pas dans la ligue actuelle.
Dernier retraité a avoir donné un avis négatif sur les joueurs actuels ? Kendrick Perkins, l’ancien pivot du Thunder ou des Cavaliers de Cleveland. Dans une interview accordée à ScalAndPals, Perkins s’est lâché.
Lire aussi | Donald Trump s’en prend violemment à Steve Kerr
"That's the kind of shit we're dealing with right now in this league. We don't have any real mother f'ers no more. They're going home to their mamas and daddies at their crib."@KendrickPerkins on why players today are soft.
— ScalAndPals (@ScalAndPals) October 11, 2019
🤣🤣🤣https://t.co/nTh5ec4gGl pic.twitter.com/TyxoD43xcB
Les gars sont softs… Ils ont trop de lèches-bottes dans leur entourage. Quand je suis arrivé en NBA et que je rentrais chez moi, personne ne me disait « t’as fait du bon boulot » après un mauvais match. Ou « le coach t’aide pas », « il devrait t’utiliser de cette façon ». On devrait dire la vérité !
Maintenant les gars n’ont plus d’amis, mais des pères et des mères autour d’eux 24h/24. […] On n’a plus de vrais gars ! Ils rentrent chez eux et leurs parents les attendent. Les joueurs sont adultes !
On l’aura compris, plus que dans le jeu, c’est surtout l’infantilisation des joueurs hors des parquets qui met Kendrick Perkins hors de lui. Mais encore une fois, le sport n’est il pas le simple reflet de la société ?
Les arguments de Perkins s’entendent et reposent certainement sur un fond de vérité, mais à force de dire que « c’était mieux avant », on passe souvent juste pour un vieux aigri…