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Sélectionné en 13ème position de la draft 1996 par les Hornets, Kobe Bryant ne jouera jamais pour eux. Transféré directement chez les Lakers, il se souvient d’une anecdote qui l’avait marqué le soir de la draft.
Kobe Bryant sera éternellement lié aux Hornets. Bien qu’il n’y ait jamais joué, c’est l’équipe qui l’a sélectionné à la draft puis l’a transféré aux Lakers.
Le Mamba se souvient d’une anecdote le soir de la draft. Le GM des Hornets de l’époque, Bob Bass, lui annonce alors son transfert direction Los Angeles au téléphone, l’accompagnant de ces quelques mots entre mépris et maladresse :
Nous n’aurions pas pu t’utiliser de toutes façons.
Ces paroles marqueront Kobe pour le reste de sa carrière. Malgré son (très) jeune âge, l’arrière s’agace de voir son niveau remis en cause. Il explique dans le Knuckleheads Podcast :
J’étais enragé. J’étais prêt à aller à la salle.
Réaction compréhensible. Quand à 17 ans on vous annonce qu’on vous transfère car on ne compte pas vous utiliser dans l’équipe, l’égo en prend nécessairement un coup. Mais comme souvent, Bryant s’est servi de cette déconvenue pour se motiver, et les Hornets venaient de créer un monstre qui allait bientôt être libéré.
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Même s’il voulait absolument rejoindre les Lakers, Kobe a été marqué par les mots de Bob Bass. Il s’est servi de cette « déception », survenue si tôt dans sa carrière, pour devenir un compétiteur maniaque, obsédé par la victoire.
Initialement, ce transfert avait été mis en place par les Lakers pour se débarrasser de Vlade Divac et créer du cap space pour signer Shaquille O’Neal, qui arrivera aux Lakers ce même été.
Les Lakers étaient loin de savoir que ce jour-là, ils créaient un des meilleurs duos de l’histoire de la NBA.
Divac ne disputera que 2 saisons sous le maillot des Hornets, avant de rejoindre les Kings. Près de 23 ans après le trade, on peut affirmer sans trop hésiter que les Hornets n’auraient jamais du réaliser ce transfert. Les Lakers, eux, doivent remercier Jerry West pour ce coup de génie.
Enervé par les mots de Bob Bass le soir de la draft 1996, Kobe s’est servi de cet épisode douloureux pour se forger la mentalité qu’on lui connait aujourd’hui. Merci qui ? Merci Bobby.
