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Comme tout le monde, les joueurs NBA sont entrés dans l’ère de la communication via les réseaux sociaux. Un levier essentiel pour contribuer à la cohésion des différentes équipes de la ligue, comme le démontre une grande enquête.
Sur Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram ou encore WhatsApp, les groupes de discussions entre amis pullulent. Tout le monde a sa petite conversation avec sa classe, son travail, son groupe d’amis ou encore son club de sport. Figurez-vous qu’en NBA, c’est la même chose.
Dans la grande ligue, chaque effectif a son groupe de conversation pour parler de tout et de rien. Alex Kennedy, du média américain HoopsHype, a réalisé une enquête sur le sujet auprès de certains joueurs, qui ont témoigné sous couvert d’anonymat.
Dans la NBA actuelle, les groupes sur les réseaux sociaux jouent aujourd’hui un rôle majeur dans la cohésion des équipes, comme l’explique un joueur de la conférence Est :
Cela aide vraiment d’avoir tout le monde dans un seul et même groupe de chat parce que chacun sait ce qui se passe et ça permet à l’équipe de se rassembler d’une certaine façon. C’est vraiment quelque chose de très bénéfique pour le collectif.
Au-delà d’une meilleure cohésion d’équipe, ces groupes de conversation permettent également aux joueurs les plus introvertis de s’exprimer, d’après un autre joueur de la conférence Ouest.
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Cela permet aux personnes qui ne sont pas très bavardes de partager leurs pensées avec le reste de l’équipe. Certains joueurs n’aiment pas parler devant tout le monde, donc il ne parle pas durant les réunions d’équipe. Mais dans les groupes de chat, ils peuvent bien choisir leurs mots, les écrire et exprimer ce qu’ils ressentent.
J’ai vu des joueurs, qui ne parlaient jamais en personne, s’exprimer dans les conversations car ils sont plus à l’aise.
Pour un autre joueur de la conférence Est, ces conversations sont même un bon moyen de mesurer la proximité et la complicité des joueurs d’une même équipe :
Vous pouvez souvent établir si une équipe a une bonne alchimie juste en lisant leur conversation. Vous pouvez voir à quel niveau les gars sont proches. S’ils font constamment des blagues, partages des memes, ont des conversations profondes et si le groupe reste actif même quand les différents joueurs sont chez eux avec de la famille ou des amis. Si c’est le cas, les gars sont sûrement proches.
Au delà des conversations d’équipe, les réseaux sociaux permettent aux joueurs n’évoluant pas forcément dans la même franchise d’entretenir des liens… et pourquoi pas de réfléchir à de futures alliances. C’est en tout cas ce qu’explique un joueur de la conférence Est :
Les joueurs parlent parfois à d’autres gars en NBA et discutent de la possibilité de s’associer. Bien sûr que ça arrive.
Cohésion d’équipe, alliances futures et blagues entre coéquipiers : les groupes de réseaux sociaux ont aujourd’hui une part clé dans le déroulement des saisons dans la grande ligue.
