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Sans grande surprise, Allen Iverson n’aime pas forcément les joueurs soft. Et avec son franc-parler habituel, The Answer ne s’en cache pas.
Pendant toute sa carrière entre 1996 et 2010, Allen Iverson a dû composer avec sa taille relativement petite pour un joueur de basket (1m83). Pour survivre et même s’il n’a déroché aucune bague, il se comportait en tant que guerrier sur les parquets, jouant avec son cœur.
Tout ça s’est ainsi concrétisé par d’énormes statistiques, compilant 26.7 points, 3.7 rebonds et 6.2 passes dans sa longue carrière. The Answer a également décroché le titre de MVP en 2001.
Son style de jeu lui permet d’être toujours considéré comme une légende à Philadelphie où il a évolué pendant 11 saisons.
Il y a quelques années, il évoquait au cours d’une interview accordée à Stephen A. Smith les joueurs évoluant avec un esprit sans hargne, de façon plutôt soft. Un style de jeu contraire à sa personnalité.
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Tu peux avoir tout le talent du monde, mais si tu n’as pas de cœur, je n’ai pas besoin que tu ailles sur un terrain de basket. On ne peut pas jouer au basket si on est soft, et les joueurs de basket savent de quoi je parle.
A la suite de cette déclaration, il est également revenu sur l’esprit qu’il avait lorsqu’il a joué durant toute sa carrière, expliquant que ne pas être soft ne veut pas forcément dire être bagarreur. Il s’agit de trouver le bon équilibre :
Mais au grand dam d’Iverson, les joueurs soft sont de plus en plus nombreux aujourd’hui et le jeu est bien moins physique, la faute notamment aux arbitres et à la ligue qui sanctionnent plus sévèrement au moindre contact.
Je suis un guerrier, mon pote. Je jouais dur tous les soirs et je me faisais bouger, mais tu ne me voyais pas jouer de manière sale. Je ne me bats pas avec des mecs.
Allen Iverson n’est pas le seul de cette génération à penser ainsi, et ce n’est pas Kobe Bryant qui dira le contraire. Et là où on les rejoint, c’est qu’en jetant un œil rapide aux plus grands joueurs de l’histoire, il n’y a aucune place pour la softness…
