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Décriés par beaucoup, conscients qu’ils ne seraient pour la plupart pas là sans une cascade de forfaits, les joueurs de Team USA se sont réfugiés dans une cohésion de groupe implacable. Une des clés ? Les dîners.
Gregg Popovich a ses principes, et il n’y déroge pas ni avec sa franchise ni avec sa sélection : pour bien jouer ensemble, il faut bien s’entendre. « Vous devez aimer être avec des gens pour se sentir redevables envers eux. Il faut une empathie. Il faut forcément s’aimer à un certain degré ». De ce point de vue-là, Pop ne se plaint pas :
Ils sont devenus proches très rapidement. La camaraderie est au rendez-vous, et je pense que c’est bon signe pour nous.
Durant leur stage en Chine en préparation des Mondiaux, les joueurs de Team USA n’ont pas manqué de passer du temps ensemble. Le groupe WhatsApp chauffe et les propositions d’activité fusent, notamment de la part du « leader » en la matière : Donovan Mitchell.
The Athletic rapporte en effet que Spida est toujours prompt à organiser des activités de groupe, dont une très récurrente : le restaurant. C’est évidemment une tradition de longue date de Popovich, habitué à emmener ses joueurs manger un bout autour d’une bonne bouteille. Bien évidemment, c’est qu’il a fait dès le début de la campagne il y a plusieurs semaines, avec une règle (pas de téléphone à table) et une fleur (laisser Kyle Kuzma choisir le vin).
Cette activité, d’abord obligatoire, est vite devenue naturelle pour les joueurs, à tel point qu’ils organisent régulièrement des restaurants entre eux, et parfois même sans Gregg Popovich, qui en est ravi. Hier, c’est 10 des 12 joueurs qui se sont retrouvés à table. Brook Lopez, seul joueur du groupe à ne pas avoir d’iPhone, n’a pas reçu le message de Mitchell. Dommage.
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Les journalistes qui suivent Team USA sont formels : rarement des joueurs se sont autant appréciés au sein de la sélection de l’Oncle Sam. Le temps passé ensemble est même, d’après leurs dires, supérieur à celui d’une équipe NBA. L’objectif ? Pas nécessairement parler de basket, loin de là. Mais simplement se comprendre, se découvrir, rigoler. Bref, tout ce que Pop souhaite. Mitchell raconte :
Nos dîners sont fun, juste fun. On parle assez de basket toute la journée. On parle des autres, de nos équipes, de ce qu’on a fait la journée. Juste la vie des gars quoi, on est beaucoup à avoir des situations similaires.
Avec le concours attentif du chef nutritionniste de Team USA, les joueurs ont même pris l’habitude de leur coach : un bon verre de vin est indispensable à la convivialité. Et quand vient l’heure de payer la note, ce sont souvent les vétérans qui se dévouent, à l’image de Kemba Walker hier.
En résumé, pour reprendre un terme abondamment utilisé dans le sport : le groupe vit bien. Et ce ne sont pas ces images toutes fraîches d’un Gregg Popovich jouant à « Qui suis-je ? » durant un dîner avec ses joueurs hilares qui indiqueront le contraire :
Watching Gregg Popovich play 'Heads Up!' will make your Friday better 😂
— NBA on ESPN (@ESPNNBA) August 31, 2019
(via @Original_Turner) pic.twitter.com/RMKo9Sq1lu
Bien sûr, il faut plus qu’une belle cohésion d’équipe pour gagner des Mondiaux. Mais cette équipe tant décriée a su trouver dans les critiques et le scepticisme la volonté de s’unir et, sous la houlette de leur coach, bâtir des liens forts et humains entre eux. Du Pop dans le texte… pour mener Team USA à l’or ?
